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And She Said...

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12 décembre 2008

Vacuum 

Elle regarde le vide s’étendre à ses pieds. Acrobate entre cîme et nuages. Un pied devant l’autre, elle avance en équilibre. Il n’y a pas de vent. Il ne fait pas froid. Il y a juste du vide, entre la terre, elle et le ciel, vacuité suprême. Elle ne lève pas les yeux, elle les garde fixés sur le gouffre. Parfois sur son fil aussi, car c’est la seule sensation qu’elle éprouve. Le cisaillement du fil sur ses pieds. Le poids de son corps. Infinitésimal lien avec la réalité.
Mais elle regarde le vide surtout. C’est si reposant, ce désert sans consistance, ce non-être. La tête lui tourne. Et elle chancelle.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:25 PM

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08 décembre 2008

The unbearable heaviness of being 

Ma question existentielle du moment : je souhaite m’acheter un portable et j’hésite à passer à Mac. Soyons clair : je suis pleinement consciente d’être motivée principalement par la classitude des Mac. Ils feraient des pc portables aussi jolis et légers qu’un MacBook, j’hésiterais moins longtemps. Mais voilà, les pécés sont de gros balourds acnéiques et capricieux. A côté, avoir un Mac, c’est un peu se taper Brad Pitt.

Au-delà de la classitude, ce qui me fait un peu baliser, c’est l’adaptation à l’univers Mac. Genre « oskour, y’a plus de clic droit sur les MacBook !!! Mais c’est l’apocalypse !! ». Mine de rien, je manipule tous les jours un bon gros pc sous XP au bureau et j’ai pas trop envie de passer 3 semaines à comprendre comment obtenir de mon Mac ce que je veux obtenir. Les Mac sont réputés être faciles d’accès au point que même un bébé de 5 mois pourrait faire un film de sa première dent. Pourtant, mon premier contact avec un programme Apple a été un véritable fiasco, j’ai nommé iTunes ou l’ergonomie pour ceux qui ont oublié d’avoir un cerveau. Qu’iTunes n’aime pas certains mp3 pour des raisons obscures, soit. Qu’il refuse donc de les charger dans sa bibliothèque, soit, bien que ce soit digne de Windows. Mais qu’il ne prévienne même pas l’utilisateur des fichiers posant problème, là je trouve ça plus fort que le roquefort. C’est un peu comme si Brad Pitt n’invitait pas ma meilleure amie à mon anniversaire et me disait après coup : « Oh mais c’est pas grave, tous tes autres amis étaient là ! ». Et pour la simplicité, on repassera aussi. Je cherche toujours la méthode magique qui me permettrait d’ajouter plusieurs mp3 simultanément à la bibliothèque iTunes. Pour l’instant, je les ajoute toujours un à un, patiemment.
Alors pourquoi je garde iTunes ? 1) parce que j’ai un iPod. Oui, je sais qu’il existe d’autres programmes qui fonctionnent avec l’iPod mais ça me fait chier de les chercher. Je veux la compétence qu’on m’a promise, pas me fatiguer à aller voir ailleurs. 2) parce que j’adore organiser mes mp3, que ça me fait complètement tripper de les classer par date, par genre, par date d’ajout, par date de dernière lecture, etc. Chacun ses fantasmes.
Donc voilà en résumé, mes premières impressions sur le monde de la pomme. C’est pas joli-joli.
Et puis, il y a le prix. Je demande d’un ordinateur portable qu’il ait une bonne mémoire (becoz d/lzyruzbf….), qu’il ne plante pas (ha ha), qu’il ait un écran assez grand pour pouvoir regarder un film mais pas trop non plus parce que l’espace réservé à l’écran de pc sur mon bureau ne dépasse pas les 45 cm, qu’il soit simple d’utilisation, qu’il me permette de jouer aux Sims et qu’il soit facile à transporter. Mon budget original était de 700-800€. Autant dire que si je prends un MacBook, je l’explose.
Il y a aussi le problème des logiciels fournis. Si j’ai bien suivi, Apple nous propose iLife, un concentré des meilleurs logiciels qui s’occupent de ta laïfe : tes remix de musique trop cools, tes vidéo filmées lors de ton stage de parapente, tes albums photo customisés mieux que le scrapbooking,… Seulement je ne suis pas DJ, je ne filme jamais et mes photos sont très bien là où elles sont : dans un folder. Par contre, je serais assez intéressée par un traitement de texte. Comment ? iWork ? 80€ ? En PLUS ??
Ah mais bien sûr, il existe d’autres logiciels, libres et échangistes de surcroît. J’ai le droit de me méfier ? De me dire qu’un pauvre fichier contenant des recettes de cuisine, s’il est ouvert par 3 ou 4 programmes différents, finit par être un petit peu affecté ? Et au fond, personne ne m’a jamais dit ce qu’il se passait si on ouvrait un fichier Word sous Mac… Et inversément, que se passe-t-il si on ouvre un fichier Pages ou bien Writer sous Windows ? Est-ce que ça implose ou est-ce que ça explose ? Plus sérieusement, faut-il chaque fois qu’on grave un back-up se faire ch*** à convertir le moindre fichier en Word, Writer et Pages pour être sûr et certain de sauvegarder ses données ?

Par contre, les Mac sont vraiment très beaux. Et je suis prête à payer le prix si je peux avoir un système stable, une machine qui durera longtemps et moins de fils sous le bureau. Par la même occasion, j’éviterai d’avoir affaire à Vista qui m’a tout l’air d’être une réincarnation de Méphistophélès.

Je nage en plein dilemme.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:19 PM

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17 octobre 2008


Quelques instants de franche rigolade

(Blague du jour : j’ai tellement peu de lecteurs que les graphiques de mes stats sont passées à moins de 6 sur l’axe des ordonnées)

Je me disais que c'était peut-être intéressant de vous expliquer une des meilleures façons de ne pas aller au boulot : s’évanouir. Et comme il vaut mieux le faire avant d'être arrivée au boulot, je dirais même plus : s’évanouir dans le métro.

Alors, évidemment, je suis débutante en la matière et je ne me suis pas vraiment évanouie. Je ne l’ai pas fait exprès non plus, j'imagne que ça viendra plus tard, quand je serai suffisamment dégoûtée de ne pas voir la lumière du jour entre 9h et 18h.
Comment ça se passe concrètement ? Prenez un métro bondé aux heures de pointe, d’autant plus bondé qu’un voyageur malade est annoncé Rue de la Pompe (non, ce n’était pas (encore) moi). En fin stratège, je m’étais placée dans les allées afin de ne pas risquer la compression, engendrant désagréments olfactifs et manque d’espace vital. Accrochée par un doigt à un bout de siège, je me balançais nonchalamment au rythme du wagon. Puis, un arrêt un peu prolongé à La Muette me fait penser que, quand même, j’ai un peu mal aux jambes à rester debout si longtemps. L’arrêt se poursuit et un sentiment de malaise s’empare de moi : bouffées de chaleur, vue trouble et respiration plus ample. Alors que le métro reprend, je chasse définitivement la pensée de rester dans cette rame pour les quelques stations qui me restaient à parcourir et je décide de descendre m’asseoir (ou m’affaler) sur le premier siège venu à la prochaine station (Rue de la Pompe pour ceux qui, comme moi, connaissent par cœur le trajet de la ligne 9). C’est d’ailleurs à ce stade que la vue trouble se transforme en voile gris. M'étant extraite du wagon, je me jette sur un siège et ça ne passe pas du tout. Je mets un peu de temps à réaliser qu’on s’agite à côté de moi. Le hasard a voulu que je descende à la même station et que je m’asseye sur la chaise voisine du « voyageur malade » annoncé auparavant, qui était en fait une voyageuse. Après coup, je me dis que j’ai quand même vachement bien réussi mon malaise. Tout était calculé sans même que je le sache. Je me demande aussi pourquoi ils ralentissent autant toute une ligne de métro juste à cause d’une nana qui a des vapeurs sur un quai. Enfin bref, je me dis que, si je m’allonge, ça va faire con, avec l’autre nana qui s’est vraiment évanouie, elle. Ben ouais, je veux pas passer pour une copieuse. Ce n’est que lorsque le voile passe du gris au noir que je me décide à faiblement agiter la main en direction d’un secouriste : « Euh… je me sens pas bien non plus… ».
Heureusement que j’ai insisté pour m’allonger les jambes en l’air. « Non, ne vous mettez pas par terre, c’est pas propre ! » M’en fous, je m’évanouis, tu crois que je choisis l’endroit ? En fait, j’ai plutôt l’habitude des malaises vagaux. En s’allongeant les jambes en l’air, ça passe instantanément. Le secouriste m’aide gentiment mais je suis déjà revenue sur terre. « Deux malaises en une fois, j’avais pas encore eu ! » Ha ha. Comme on me conseille de rester chez moi aujourd’hui, vient la question fatidique : « Et mon certificat médical ? ». Déjà bien ancrée dans la réalité je suis. On me suggère d’aller à l’hôpital pour passer des examens et avoir un avis de passage. Je suis donc embarquée en même temps que l’autre fille, au bras d’un pompier qui insiste pour aller boire un verre avec moi, tout en insistant sur le fait que plus personne n’est fidèle en 2008. Je n’ai visiblement pas assez de répondant, et il se rabat sur ma voisine de malaise, Elsa, qui a l’air nettement plus ouverte aux propositions: « Quoi, c’est un plan cul ? ». Je vous présente Elsa, 22 ans, pleine de bon sens avec sa gueule de bois de la veille: « N’empêche, j’aurais pu me faire vachement mal si je m’étais prise un pic en fer dans la tête en tombant ! ». L’aimable pompier décrétant que mon avenir était au couvent (sic) et qu’il n’y aurait pas de plan cul avec moi, il creuse la question avec la truculente Elsa: « T’as un copain ? » - « Ouaaaaais, euh, it’s complicated… (NDLR : on sent l’utilisation intensive de Facebook) Nan, en fait, j’en ai pas. ». Vas-y mon gars, t’as une ouverture là. Une fois arrivés à l’hosto, Elsa va fumer sa clope en attendant le médecin. Moi je reste là les yeux dans le vague, à me demander ce que je fous là, persuadée qu’on ne me trouvera rien d’anormal. Et effectivement, après qu’on m’ait mis des électrodes sur tout le corps, qu’on m’ait piquée deux fois et qu’on m’ait demandé 35 fois si j’avais mangé ce matin et 54 fois de quand dataient mes dernières règles, rien d’anormal n’est détecté et je repars avec un avis de passage et la brillante conclusion que j’avais eu un malaise vagal.
De retour à la maison, j’ai dormi, j’ai fait des cookies et j’ai regardé Hana Yori Dango Returns parce que c’était tout ce que j’étais en état de regarder. J’ai ainsi découvert qu’il faut être dans un état second pour ne pas hurler devant Matsumoche (private joke inside : Matsumoche, c’est Matsumoto Jun qui figure à la première place de mon top 50 des acteurs les plus moches).
Et puis j’ai regardé la pluie tomber du fond de mon lit, j’étais contente qu’il y ait du soleil quand je me suis réveillée et j’ai profité du calme de l’immeuble quand personne n’y est. J’ai un peu l’impression d’avoir vraiment fait quelque chose, en somme.

Vous retiendrez l’essentiel : métro bondé, voile gris qui devient noir, Elsa, pompier, électrodes et cookies.
Je crois qu’avec ces informations inédites, vous irez loin dans la vie. Bonne chance !

# posted by Nocturnal Azure @ 5:04 PM

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08 octobre 2008


Once Upon A Life
Prise d’un élan nostalgique, je me suis mise à relire mes sept volumes de journaux intimes depuis mes 10 ans jusqu’à mes 20 ans.
C’est quand même assez effrayant de constater que je n’ai pas trop changé, même à 26 ans. Toujours les mêmes complexes, les mêmes peurs d’ado, les mêmes joies par rapport aux mêmes choses.
A 10 ans, on ne raconte pas grand-chose d’intéressant. Les grands évènements à cette époque, c’est quand on a caressé un mouton ou qu’on a trouvé une grenouille dans la serre du jardin. On observe avec un certain détachement les grandes personnes se dépatouiller dans leur merdier et ça fera à peine une ligne dans un journal intime.
Les vrais problèmes commencent 1 ou 2 ans plus tard, avec les chagrins d’amour (« il l’a embrassée avec la langue !! ») et la violence de la vie (« on a disséqué deux yeux de bœuf !! »).
Entre 12 et 13 ans, je suis dans ma période Lolita. En gros, mon but devient de ressembler à une jumelle de Sun Valley, pourvue d’une meilleure amie, d’un petit ami (« stable », j’aime bien cette précision) et de deux couettes. On sent les hormones en ébullition. Je passe mon temps à analyser le moindre fait et geste de ma cible (qui a une fâcheuse tendance à changer tous les 3 mois), à soupirer quand il ne me parle pas (les conversations à cet âge-là sont passionnantes : « T’as compris le cours de math ? Moi pas. », « Tu vas où ? Moi je vais par là. ») et à avoir des vapeurs quand je pense qu’il me regarde (bien évidemment, je détourne le regard parce que je ne voudrais surtout pas qu’il me croie amoureuse de lui). Je suis une pâquerette qui s’effeuille du jour au lendemain.
Mais à partir de 14 ans, rien ne va plus. J’ai passé la période d’incubation du mal de l’adolescence. Je réserve mes crises d’hystérie pour moi-même et le petit monde que je m’invente parce que, bien sûr, personne ne me comprend et je suis seule dans l’univers. En fait, je suis entourée de copines à qui je téléphone des heures durant. C’est à ce moment-là que je commence à lire des mangas et c’est à se demander si ça a été bénéfique au final. Enfin, à choisir et puisque tous les ados idolâtrent un jour ou l’autre divers fétiches rebelles, je préfère encore mon état d’otaku en phase terminale à la télé réalité.
Bref, je reste dans mon cocon pendant deux longues années qui me semblent interminables et les nuages que je fabrique ne se dissipent que vers 16 ans où je fais mon coming out. Oui, je lis des mangas et alors ? Tu me cherches ? C’est d’ailleurs vers cette époque que je découvre l’alcool (je ne me souvenais pas que j’avais eu autant d’occasions de boire !...). Ca me délie la langue et du coup, les quatre années suivantes sont empreintes de philosophie et de réflexions sur le sens de la laïfe. En bonne extrémiste, j’alterne moments de passion et moments de dépression. Ca me restera.
Non, je n’ai pas trop changé. Timidité (« boulet de ma vie »), crises de dévalo, imagination débordante, sautes d’humeur,… Maintenant, j’écris sur mon blog. Moins de choses que je ne pourrais en raconter sur un journal intime bien entendu. Mais suffisamment pour être impatiente de le relire dans 10 ou 15 ans.
A la revoyure, futur moi-même !

# posted by Nocturnal Azure @ 11:52 AM

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02 octobre 2008


Le royaume de la pluie

Je retourne en Belgique pour le week-end. C'est sa façon de me souhaiter la bienvenue.


# posted by Nocturnal Azure @ 10:41 PM

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Empty-minded

Ce matin, j'ai zappé ma station de métro habituelle, je suis sortie une station trop tard et j'ai dû faire le chemin en sens inverse. Ca ne m'était jamais arrivé.
Plus tard, j'essaie de me connecter à mon home banking en France et je ne me rappelle plus du code.
J'essaie sur mon compte en Belgique, je ne me rappelle plus du mot de passe.

Il y a à peine quelques jours, j'avais oublié le digicode de l'immeuble alors que je le fais machinalement tous les jours.

Souvent je me dis: "bon euh, qu'est-ce que je voulais faire encore? Mince, je me souviens plus".

J'oublie des trucs sur ma liste de courses.

Qu'est-ce que j'ai, docteur?

# posted by Nocturnal Azure @ 4:35 PM

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29 septembre 2008


J'ai testé pour vous: le Festiblog 2008

En tant que lectrice assidue des blogs BD, j’étais très enthousiaste à l’idée d’aller au Festiblog 2008, d’autant plus que j’avais raté celui de l’an dernier. Et finalement, c’était une grosse déception. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, sans doute à un petit évènement intime dans un coin espacé et tranquille, où les auteurs auraient semblé accessibles, où l’on aurait pu taper la causette et découvrir de nouveaux talents. J’avais oublié un détail fondamental : on est à PARIS. Et à Paris, le moindre « petit évènement intime » prend l’allure d’une manifestation hypermédiatisée. Sans oublier que les « coins espacés et tranquilles » n’existent pas et qu’il faut rajouter à la masse la foule de badauds qui aiment passer leur samedi à se promener en évitant de marcher sur les pieds de leurs semblables.
Donc, le Festiblog, ça ressemblait à trois tentes éparpillées un peu partout sur la Cour Saint Emilion. Tentes équipées de deux malheureuses tables où les auteurs étaient placés à environ 5 cm les uns des autres. Evidemment, 50 personnes devant deux tables, ça fait tout de suite un peu bordel. On pouvait apercevoir, si on était chanceux, un bout de chair ou de cheveux de son auteur préféré, entre les bras, les manteaux et les jambes des fans. Quant à faire la file pour une dédicace, encore fallait-il savoir où se terminait ladite file et où commencait la masse de badauds. Et si jamais on avait la bonne idée d’aller se consoler en achetant au moins quelques albums par toujours facile à trouver dans le commerce, il fallait là aussi s’armer de patience dans un Album BD plein comme un œuf.
C’est un constat : le Festiblog est un succès. Ouéééé.

Par bonheur, « Pari fermier » avait lieu juste à côté. J’aurais au moins mangé du foie gras, du bon fromage et du miel de tilleul. Et à la réflexion, c’est aussi bien qu’avoir une dédicace qui sert à rien.
Même pas mal.



# posted by Nocturnal Azure @ 2:51 PM

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