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And She Said...

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28 février 2006


C'est une clé de 15 qu'il te faut, juffrouwke

J'ai passé ce week-end à Bruxelles chez mon amie A-G. Et c'est en revenant des courses que...


Le belge vit avec la conviction que la loi est faite pour être détournée. :D


# posted by Nocturnal Azure @ 4:52 PM

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23 février 2006


Today's new plague

(cliquez pour agrandir)
















# posted by Nocturnal Azure @ 4:03 PM

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20 février 2006


Noctie au pays de l'intérim (la même mais en France)

Etant donné que mes résultats aux tests, mon entretien avec une assistante-manager et mon deuxième entretien malgré mon encéphale imbibé de fièvre et de médicaments n'ont pas réussi à convaincre Madâme la Secrétaire Générale (62 ans, tailleur Chanel) que j'étais faite pour travailler dans cette boîte, je retourne désormais à mes premières amours, à savoir: les agences d'intérim. Et je peux vous assurer que ça fait mal à une certaine partie anatomique qu'il m'est impossible de mentionner sur ce blog de peur d'attirer les pervers googliens en manque (et aussi parce que je suis une fille bien élevée).
J'avais trop bien organisé mon coup: j'avais même dessiné une petite carte d'après Mappy en indiquant l'emplacement de chacune des agences pour être sûre de rentabiliser au maximum le temps que je m'étais imparti. Récit d'une après-midi à Boulogne.
Agence A: sitôt entrée, j'ai l'impression de perturber un fragile équilibre. Non seulement par ma présence, je semble confirmer l'existence d'un monde extérieur, mais de plus, comme un malheur en appelle un autre, le téléphone se met à sonner. Trois bureaux et je ne sais vers lequel me tourner. "Bonjour, je viens pour une inscription."
-"Un moment, s'il vous plaît, allô? Oui... D'accord. Je vais vous passer ma collègue, elle est plus à même de répondre à la question. (chuchote en couvrant le combiné) Nadine, c'est monsieur Machin, il voudrait savoir (question relative au recrutement suite à un CDD), je te le passe. (appuie sur un bouton, raccroche, sonnerie sur le bureau d'à côté) Bonjour! Je vous en prie, asseyez-vous. Une inscription, vous dites? Vous avez un CV? Ah, merci. (sonnerie) Ah, excusez-moi. (décroche) Oui? Oh pardon, Caroline. Attends, je reprends Monsieur Machin. (bouton) Monsieur Machin? Oui, excusez-nous, il y a eu un petit problème de ligne. Je vous passe Nadine hein? (bouton, sonnerie à côté mais plus à gauche, raccroche) Voilà. Un petit moment s'il vous plaît. (gribouille, range, soupire, range) Ouiiii, je vous écoute. Vous avez un CV? (sourit)"
- Euh... Il est sur votre bureau (depuis cinq minutes).
- Ah, oui, merci, pardon.
S'ensuivent les phrases que je vais répéter devant toutes les autres consultantes, phrases où il est question d'inscription, de BAC+5, d'assistanat divers et varié et de CDI. "On va faire l'entretien tout de suite, comme ça c'est fait." S'ensuivent diverses questions très bateau sur mes études et mon embryon d'expérience professionnelle. A l'issue de cet entretien de trois minutes montre en main où l'on n'a pas échangé un seul mot d'anglais, j'obtiens le droit de remplir une fiche sur mon humble personne.
- Vous avez vos diplômes avec vous? D'accord, je vais les photocopier.
- Vous avez besoin de mes certifcats de travail aussi non?
- Ah euh, oui, en effet.
Après étude de mon dossier (càd une réflexion de 10 secondes), on m'annonce qu'il y a peut-être un poste chez Renault, ah-mais-non-ils-demandent-un-BAC+2. Puis on me signale que je n'ai pas rempli mon numéro de sécurité sociale.
- Je n'en ai pas.
- Comment ça...?
- Je suis belge, je n'en ai pas encore.
- Ca risque de poser problème, ça... On demande toujours un numéro de sécurité sociale... Hein, Caroline? Caroline? On demande toujours un numéro de sécurité sociale, hein? Oui...Voilà, on demande toujours un numéro de sécurité sociale.
Intervention de Nadine.
- Vous êtes de quelle nationalité?
- Belge. Ca fait partie de l'Europe, je n'ai pas besoin de permis de travail quand même!
- Non, effectivement, c'est l'employeur qui se chargera de prendre contact avec votre sécurité sociale et qui règlera tout ça.
- Je me disais aussi...
Ma consultante a pâli et se confond en excuses. "Mais on aura quand même besoin d'un justificatif de domicile." Suivi de "On vous appellera si on a quelque chose qui pourrait vous convenir".
Agence B: là par contre, c'est le lieu de rassemblement de tout un tas de djeunz en jeans-basket. J'attends patiemment mon tour. "Bonjour, je viens pour une inscription."
- Asseyez-vous. Vous avez un CV? (sourire en berne)
- Voilà.
- Vous cherchez dans quel domaine?
- L'assistanat. Par exemple, assistante de direction, ou en ressources humaines, communication, marketing, ...
- Vous êtes déjà inscrite dans une autre de nos agences? (air hagard)
- Oui, en Belgique.
- Je ne vois pas votre nom. (pourtant, la fille est jolie)
- Je vais vous rentrer dans la base de données et on vous appellera si on a quelque chose pour vous.
- Euh?... D'accord, merci, au revoir. (bye bye pétasse)
Agence C: CIEL! DES HOMMES!! Passé l'instant de surprise absolue, je reprends mes esprits et me dirige vers le premier qui me salue, un trentenaire à l'air joyeux. "Bonjour, je viens pour une inscription."
- Asseyez-vous, je vous en prie. Vous avez un CV avec vous?
- Voilà.
- Dans quel domaine cherchez-vous?
- Plutôt l'assistanat. De direction, ressources humaines, communication, ...
- Hmm... J'ai peur que vous n'ayez pas les qualifications requises pour être assistante communication par exemple. Mais pour être assistante administrative, ça devrait aller, malgré le fait que vous n'ayez presque pas d'expérience professionnelle.
- ...
- Vous avez vos diplômes, certificats de travail, ...?
La photocopieuse ronronne et lui, il chantonne. Il pose quelques questions sur mes études, mes envies, mes compétences tout en notant trois lignes sur une grande feuille.
- On vous appellera si on trouve quelque chose qui vous conviendrait. *smile*
Agence D: En entrant, je ne vois qu'un bureau occupé: un quincagénaire qui a l'air absorbé par son écran. J'entends des gloussements féminins en provenance d'une pièce adjacente. L'homme a l'air de s'ennuyer ferme. "Bonjour, je viens pour une inscription."
- Quel domaine?, demande-t-il sans même me jeter un regard.
- Euh, l'assistanat plutôt...
- C'est chez elle.
Il désigne du menton une fille qui vient de sortir de la salle d'à côté en bavardant avec une autre. "... quelqu'un qui s'y connaît en Photoshop. Et j'ai encore trouvé personne! Et la dernière qu'on lui a envoyé, bonjour!, elle était pas assez douée. Tu vois le genre...Oui, c'est pour quoi?"
- Une inscription... Assistanat...
- Vous avez un CV?
Examen d'un oeil, l'autre restant branché sur la collègue et les mots continuant de déferler: "Il est super exigeant quand même, ce mec! C'est comme l'autre, là, tu sais... Ha ha ha, ouais, exactement!." Et soudain:
- Vous vous y connaissez en Photoshop?
- Non, pas vraiment.
- Alors, au revoir! Ha ha ha!
Je souris parce qu'il n'y a sans doute rien d'autre à faire.
- Vous parlez bien anglais?
- Oui, je suis bilingue.
- C'est pas comme moi! Même pas foutue de commander à boire dans un pub! Pas vrai, Francis?
Un homme arrive, un café à la main. "Ha ha ha, ouais."
- Je vais garder votre CV et on vous appellera si on a quelque chose. (elle pose mon CV dans un bac en plastique) Ha ha, je sais même pas dire "on va" en anglais! Francis, tu sais toi? Ha ha! En tout cas, mademoiselle parle japonais, c'est rare ça. On a pas beaucoup de demandes, ha ha.
Je m'étais déjà levée: "Euh, disons que j'ai juste des notions, mais..." Francis trouve alors le moment opportun pour nous parler de son ami avec qui il a déjeuné pas plus tard que la veille et qui est président de l'association des sports japonais. "Il est super zen, le mec, tu vois." -"Ha ha ha, le mec, chez lui, c'est tout zen, il a des bonzaïs et tout!" - Il a cinquante ans, aussi." - "Cinquante ans? C'est vieux, ça!" Coup d'oeil vers le quincagénaire toujours vissé à son bureau et gloussements. Je voudrais partir...
Agence E: "Bonjour, je viens pour une inscription."
- C'est pour l'Agence E?
- Euh... Oui?
- Alors, il faut ressortir, passer par la droite et c'est au premier étage.
- Oh pardon, merci. (Je me disais bien qu'elle avait l'air trop chic pour être consultante)
En sortant, je vérifie la pancarte au-dessus de ma tête: "Agence E" de 2m sur 3, et en plus petit, "...gestion immobilier... patrimoine...". D'accord. Je ne devrais pas être la première.
Dans un appartement glauque se tapit l'Agence E. Je sonne et annonce que je souhaiterais m'inscrire. On vient m'ouvrir pour me montrer une chaise et me demander de patienter. Dans une autre pièce, on reprend une conversation téléphonique. "De rien, au revoir." La consultante sort, me demande de patienter encore et entre dans une deuxième pièce. "Excusez-moi de vous avoir fait attendre." Un entretien reprend. "Bien, on va passer aux tests." Les deux femmes passent dans une troisième pièce. Quand enfin, la consultante se tourne vers moi, c'est pour me dire qu'elle ne reçoit que sur rendez-vous. Nous fixons donc une entrevue au lundi suivant. "Je prends déjà votre CV." Parfois, je me fais un peu l'effet d'une machine distributrice de CV ambulante.
Agence F: "Bonjour, je viens pour une inscription."
- Vous avez rendez-vous?
- Euh, non.
- Envoyez-nous votre CV par mail, on vous recontactera pour prendre rendez-vous.
- ...
(Je viens de recevoir une réponse de leur part: dans mon mail, je précisais bien que je désirais m'inscrire. Ils me répondent: "Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à l'Agence F en nous adressant votre dossier de candidature. Nous l'étudions actuellement, et si votre candidature correspond au poste à pourvoir, nous vous rappellerons pour convenir ensemble d'un entretien." Je ne me souviens pas avoir postulé à quoi que ce soit.)
Agence G: (non je ne compte pas faire tout l'alphabet) Une réceptionniste, une seule. Dans un immeuble de verre. Ca ressemble à tout, sauf à une agence d'intérim. "Bonjour, je viens pour m'inscrire dans l'Agence G."
- PouRR inscRRRiption?
- Oui, une inscription.
- Ici pas possible inscRRire. PouRR inscRRire, il faut aller dans agences. Ici c'est siège.
- (siège social... d'accord) Ah, excusez-moi...
- Mais je peux gaRRder CV si vous avez.
- Oui, j'en ai un. Je vous le donne, alors?
- Oui, et je donneRRRai à fille qui pRRend couRRRRier.
- Merci bien.
Au point où on en est...
Agence H: La dernière et la première qui a l'air pro, mais manque de bol, je prends la consultante en grippe dès que je la vois. Quelque chose en elle... Ou peut-être l'écoeurement après tout ce chemin. Elle lit mon CV attentivement, pose les habituelles questions, émet les habituelles critiques concernant mon manque d'expérience, et essaie de me pousser à accepter des CDD. Je déteste ça. Elle implique tout au long de l'entretien que je ne suis pas un profil que les gens recherchent, elle prétend que je me vends trop cher et que l'assistanat de haut niveau que je demande implique de l'expérience que je n'ai pas. Elle me fait passer des tests informatiques où je patauge allègrement. Non, je n'ai jamais suivi de formation. Tout ce que je sais, je l'ai appris toute seule. Donc non, je ne sais pas ce qu'est une puce, ou un pied de page, ou un taquet. Si je réussis sans problème les tests d'anglais et d'orthographe, je suis consternée devant le pathétisme qu'ils déploient: un anglais scolaire qui ne dit rien des capacités réelles et des fautes d'orthographe aussi énormes qu'inadmissibles. J'en viens à regretter les tests d'aptitudes. Le pire, c'est que la consultante ne me lâche pas depuis: je bascule de proposition inintéressante en proposition inintéressante, avec l'obligation de choisir dans la minute.
Mon Dieu, comme je déteste l'intérim.

[EDIT] J'étais sans doute mal lunée ce jour-là parce qu'il se pourrait que la consultante de l'Agence H m'ait trouvé un job pas mal. Et en plus, elle m'a paru plus sympa qu'avant. Comme quoi...

# posted by Nocturnal Azure @ 10:39 AM

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15 février 2006


Le malheur des uns

Ah ben ça fait plaisir de voir que les français expatriés ne s'en sortent pas mieux: c'est par ici.
Aaah, Delphine, nous avons tant de choses en commun!

(Au fait, je m'entraîne à prendre l'air niais des secrétaires en regardant mon nouveau layout tous les jours)

# posted by Nocturnal Azure @ 9:23 AM

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03 février 2006


The phoney side of cleverness

Président... Et préface... Ah oui, et prétention!... Mmh... Préfet aussi.
Ca fait maintenant trois jours que je stocke inutilement des mots commençant par pré-. Parce qu'il y a trois jours, j'ai passé des tests d'aptitudes en vue d'un très éventuel recrutement. Qui devient de plus en plus éventuel étant donné qu'on juge mon niveau trop élevé mais que, paradoxalement, on me reproche mon manque d'expérience. Mon sort est à présent entre les mains d'un consultant en ressources humaines qui doit cogiter pendant plusieurs jours afin de déterminer si je suis assez conne pour assister quelqu'un. Tout un programme.
Les tests d'aptitudes, c'est assez rigolo en soi. Bon, je suis un peu désappointée de ne pas avoir esbaudi tout le cabinet avec des résultats au-delà de tout ce dont ils avaient jamais rêvé. Et au final, c'est peut-être mieux comme ça. J'avais vaguement essayé de chercher sur le Net des exemples de tests (faut dire, je n'avais qu'une après-midi pour me préparer à être assaillie psychologiquement, ces fourbes m'ayant prise au dépourvu), mais en l'absence de sites gratuits sur la question, je me permets de vous faire part de la découverte totale de ma personnalité qu'ont engendré en moi ces admirables tests.
Les tests donnés peuvent varier selon le poste visé. En ce qui me concerne, j'en ai passés 6 en une heure, 5 minutes d'explications, 5 minutes de test dont 10 pour le dernier.
- Le premier test fut celui de la précision: parmi 4 propositions, retrouver l'identique au modèle, dans ce cas-ci, des adresses, noms ou numéros.
Exemple: Mgr. Lerieux, 6 av. de Fontanas
1. Mr. Lerieux, 6 av. de Fontanas - 2. Mgr. Lerieu, 6 av. de Fontanas - 3. Mgr. Lerieux, 6 av. de Fontanas - 4. Mgr. Lerieux, 6av. de Fontainas
Quatre pages dont on n'est pas censé arriver au bout. Résultat: 2 erreurs, mais une rapidité relative. Je suis donc classée dans la catégorie des gens précis. Youpi.
- Le deuxième test était un test de perception (je pense, en fait j'aurais plutôt appelé ça de la logique): parmi les 4 suites de chiffres ou de lettres, retrouver celle qui suit une logique différente des autres.
Exemple: AABA - AUVA -AFGA - HAAH
Ou encore, quel sera le chiffre suivant? 1-2-4-7
1. 10 - 2. 11 - 3. 12 - 4. 13
Ca paraît con comme ça, mais c'est un exercice que je déteste. Résultat: j'ai bien pris mon temps, mais j'ai fait zéro fautes. Je me classe donc dans la moyenne supérieure. Je perçois correctement, quoi.
- Troisième test, celui de la facilité verbale. Au choix, 2 séries de listes. J'ai choisi celle où il fallait citer le plus de mots commençant par pré- (ô rage, ô désespoir) et le plus d'articles de bureau possible. Je me suis ramassée comme une merde, mon inspiration a dû aller faire un tour du côté de chez Swann. Je suis bêtement moyenne et stupidement embarassée d'avoir insisté sur mes études très littéraires.
- Quatrièmement vint le test des termes d'affaires. J'aurais pu ressortir l'excuse des études littéraires où l'on parle plus de post-modernisme que de balance des produits, mais j'avais comme un pressentiment que je n'étais plus crédible sur ce point. Le test consistait à retrouver le synonyme d'un terme d'affaires parmi 4 propositions. Parfois, c'était très simple, parfois, je n'avais jamais entendu parler du mot avant ce jour. Résultat: plusieurs omissions, mais j'ai terminé le test en entier. Je suis donc considérée comme ayant un vocabulaire de termes d'affaires supérieur à la moyenne. Rions un peu.
- Cinquième test, celui du travail concret. Le jeu consiste à rassembler des formes pour créer un ensemble. C'est bien connu, je suis quelqu'un qui aime le concret, les petits ronds et les grands triangles (arf arf arf), j'ai donc éclaté les scores (pour une fois) en remplissant les 3/4 du test sans faire de faute.
- Et enfin le sixième test, la mise en situation: description d'une scène de la vie courante, qu'en pensez-vous et comment réagissez-vous? Il est resté non-corrigé et je ne saurai probablement jamais si je fais bien de m'énerver contre le zozo qui bloque la rue ou si je suis sympa de rendre un service pour la nième fois à quelqu'un qui ne m'en a jamais rendu. A vous de juger.

Après avoir ainsi stimulé la bécane qui me sert de cerveau, le consultant passe à un entretien d'une heure durant lequel il prend 8 pages de notes sur ma personne. Quand à la fin, il me demande: "Pensez-vous qu'on ait fait le tour? Il n'y a rien qu'on aurait oublié?", je lui rétorque qu'il a de la lecture pour la soirée avec toutes ses notes.
Il était 20h30, j'avais faim et mal à la tête.
Et monsieur le consultant doit faire son boulot: déterminer si oui ou non, je risque de m'ennuyer dans ce travail et si oui ou non, j'ai assez d'expérience pour remplir mes tâches correctement. Faudrait savoir.
Depuis, je suis en standby. De toute façon, le feu vert du consultant n'est qu'une porte ouverte sur un certain nombre d'entretiens durant lesquels je devrai encore persuader mon monde d'être née pour faire ce job, que le but de toute ma vie est orienté vers leur entreprise, que je suis quelqu'un de trop génial qu'il faut absolument essayer ("Si tu veux m'essayer", disait Florent Pagny quand il n'était pas encore trop rebelle), bref une sorte de déclaration d'amour passionnée venant de quelqu'un que je ne suis pas à quelqu'un qui ne m'intéresse que pour son fric. En gardant toutefois une certaine modestie, genre "je suis prête à vous servir le café trois fois par jour", parce que mine de rien, il ne faudrait pas blesser l'ego de ces messieurs en donnant l'impression de pouvoir piquer leur fauteuil en cuir noir de directeurs. C'est compliqué d'être faux-cul.

# posted by Nocturnal Azure @ 12:50 PM

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