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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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29 mai 2005


Chains

Dépoussiérons un peu ce vieux chain mail de bloggueur qui servira d'amuse-gueule en attendant le suivant (j'adore les patates chaudes).
Etant donné son succès fulgurant, je publie ici la seule réponse qui m'est parvenue (il semblerait qu'une des réponses se soit perdue dans les limbes du web et que l'autre soit en perpétuelle réécriture).

Place à Asa Darling (merci à lui :p):

Pourtant, étant non-blogueur, j'espérais passer au travers, mais au fond je savais bien que l'inéluctable allait se produire (cf. comments chez Tonio) et ça n'a pas loupé. Donc, il s'agit ici de se la pêter avec des titres obscurs d'artistes encore plus obscurs, histoire de se la raconter mélomane... et c'est là que le bât blesse car, même avec la meilleure volonté du monde, j'aurais du mal à trouver un titre qui n'est pas passé en boucle à la radio. Donc, navré Noctie Honey, mais je vais démontrer ici toute mon inculture musicale. D'avance, autant mettre les choses au point, ma réponse à toutes les questions posées pourraient être Linkin Park. Bah oui. Monoculture quand tu nous tiens. Je suis fan, j'adore, j'idôlatre et ça fait des années que ça dure. Ne me demandez pas pourquoi, je vous répondrai: "Et pourquoi tu te bourres de chocolat toi, hein? Dis?... Alors bon... hein! Voilà." Bref, tout ça pour dire que je vais tenter de trouver deux-trois autres tubes mais sans garantie.

- Quelle est la dernière chanson que vous avez écoutée avant de lire ce message ?
Enjoy the Silence, de Depeche Mode, remixé par ... Linkin Park. Oui, ça démarre mal avec mes bonnes résolutions, mais il faudra en accuser la station de radio qui a passé ça juste après le flash sur les actualités sportives (NB: M'bami poursuit sa rééducation et dverait faire son retour dans l'entrejeu parisien à la fin du mois. Ouf! Voilà une bonne nouvelle qui, à n'en pas douter, soulagera tout le monde) et ce alors que je me rendais à mon travail.

- Combien y a-t-il de fichiers de musique sur votre ordinateur ?
Aucune idée. Vu que je réponds à ce questionnaire depuis mon PC au taf (Oui oui je sais, ce n'est pas sérieux, ça va, c'est bon lachez-moi... Oh hé! Qui vous paye vos études ou vos indemnités chômage avec ses impôts?!!? Bon alors?! Profil bas hein!), je pourrais répondre: zéro. Concernant mon ordi personnel, ça doit tourner dans la grosse centaine. Je ne sais pas trop. J'écoute beaucoup plus rarement de la musique sur mon PC. Ledit ordinateur est en effet dans un état de décrépitude avancée qui fait que deux programmes ne peuvent plus tourner ensemble. Donc, winamp + IE = Ctrl Alt Suppr. Je vais changer prochainement, mais d'ici là, je continuerai de privilégier IE.

- Quel est le dernier CD que vous avez acheté ?
Live in Texas de... Linkin Park. Vous voyez? Ce n'est pas ma faute, ce sont vos questions qui me forcent à en parler!!!

- Donnez cinq chansons que vous écoutez souvent ou qui comptent beaucoup pour vous.
Euh... Vous ne préférez pas qu'on parle d'albums? Parce-que ce serait plus simple pour vous répondre: [Hybrid Theory], Reanimation, Meteora, Live in Texas et... bon d'accord, d'accord. Faire un effort. Oui, c'est vrai. Bon. Alors... hmm...bon... voilà, voilà. Cinq chansons? Et pas de Linkin? Hé bé...
- No Good par Prodigy. Je suis pas mal sensible à tout ce qui est bien rythmé, quel que soit le style musical d'ailleurs. Sur une bonne rythmique, j'ai l'impression de sentir mon corps entrer en résonance, que le sang pulse dans mes veines au rythme de la musique. No Good se débrouille pas mal pour me donner cette sensation-là et je dois avouer que j'adore la ressentir. Avoir le corps balloté par le son, secoué encore et encore comme par une onde de choc... ça le fait bien. Paradoxalement, le seul album de Prodigy que je possède est The Fat of the Land, où ne figure pas No Good. La raison en est simple. Régulièrement pour Noël, est réalisé un coffret avec The Prodigy Experience, Music for the Jilted Generation et The Fat of the Land et régulièrement j'oublie de l'acheter et je me dis: "bon ben, à Noël prochain alors". Et non, je n'ai pas encore écouté Always Outnumbered, Never Outgunned, mais ça viendra.
- 1979 par the Smashing Pumpkins. Forcément, le titre m'a interpelé et comme j'aime beaucoup l'album Mellon Collie And The Infinite Sadness, ça me permet de rendre un petit hommage. L'album est paru en 1995 et c'est aussi le début d'évolutions considérables dans ma vie. Il y a un paquet de titres excellents dont certains me font littéralement vibrer tels Tonight Tonight, Zero, Bullet with Butterfly Wings, Love, Bodies, Tales of a Scorched Earth... Probablement le meilleur double-album que j'ai jamais eu.
- Attention, là ça va faire très mal. Oui mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j'ose m'affranchir de toute limite, dépasser le mur du supportable et enfoncer la porte de l'inaudible. J'assume... et j'annonce: Aucune Fille au Monde par les G-Squad. J'avais prévenu que ça ferait mal. Il y a encore des survivants pour me lire? Alors j'explique. Une bonne nouvelle d'abord: je ne suis pas fan de cette chanson, loin de là, mais on a demandé des chansons marquantes. Et Aucune Fille au Monde, ça marque. Ouais, ça tâche même. Double raison à ça. Primo, cette chanson a le pouvoir de faire hurler d'horreur ma Noctie alors que nulle part il n'est fait mention d'araignées, ce qui démontre bien tout le pouvoir de ce tube intergalactique. Secundo, on s'est tapé un délire monstre avec des potes sur cette zike et un succès phénoménal sur la parodie de chorégraphie qu'on avait mise au point. Nous l'avons même faite sur scène lors d'un spectacle devant une centaine de personnes et, sans rire, il y avait le feu: un incendie de rires, de larmes, d'étouffements, de hurlements et de pas féminins précipités en direction des toilettes. J'aurais pu évoquer un peu dans la même veine le duo déjanté de Capri c'est Fini ou encore l'inénarrable Jambon Beurre, écrit et composé par nos soins, mais il faut que je passe à la quatrième chanson.
- On poursuit dans le "100% sans concession" avec:
Allez Paris, Allez Paris
Où tu es, nous sommes là
Tu ne seras jamais seule
Car nous deux, c'est pour la vie
Des questions? Des commentaires? Non? Bien. Je préfère ça. Allez hop! On passe la cinquième.
- Il fallait bien que j'y arrive. Donc, je vais dire un mot sur J'appuie sur la gâchette des NTM. J'en vois qui s'inquiètent: mais non, rassurez-vous, je vais faire light. On choisit souvent les musiques qu'on écoute en accord avec ses sentiments du moment. Et parfois, ça peut être l'inverse: la musique commande à nos coeurs. De mon point de vue, cette chanson des NTM est une plongée dans les ténèbres, c'est la mort de tout espoir, c'est tout ce qu'il y a de triste et d'obscur, ce sont toutes les blessures de la vie... et c'est ma catharsis. Nous avons tous un côté sombre: ne pas refuser de le voir et y plonger n'est pas forcément du masochisme quand finalement on en sort plus fort, qu'on y gagne en équilibre par une meilleure connaissance de soi-même. Cette très belle chanson est la plus forte du répertoire musical des NTM (et je sais de quoi je parle, j'ai tous leurs albums) et elle me touche profondément: je leur suis gré de l'avoir écrite.


- A qui allez-vous passer le relais (3 personnes) et pourquoi ?
Et c'est là que je fais dans la Rebelz'Attitude (prononcer: "ribèlze-attitioude"), puisque je ne vais pas faire suivre ce mail. Je n'ai plus beaucoup de correspondants sur le net et mes potes irl ayant un mail s'inquiéteraient de ma santé si je leur faisais suivre un chain-mail.

# posted by Nocturnal Azure @ 3:22 PM

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Irresistible urge

Parfois, quelqu'un, quelque chose parvient à réveiller en moi ce sentiment qui m'assaillait presque quotidiennement il y a encore quelques années. Cette fois, c'est un webcomics qui m'a rendu ce que je pense toujours avoir perdu, mais qui me revient régulièrement comme un boomerang: cette irrépressible envie de dessiner.
Il suffisait d'un vêtement, d'une pub, d'une pose, d'une chanson pour m'inspirer toute une page de gribouillis. A présent, même si j'y pense toujours, il semblerait que j'aie un peu mis de côté ces douces rêveries. Mais parfois, la flamme se ravive, devant une personne qui réalise son rêve, un style ou une histoire qui me parle. Cette sensation est une folie passagère, une émotion qui prend toute la place disponible et qui ronge lentement, engendrant idée sur idée, inspiration sur inspiration. L'envie d'agripper un crayon et de le faire glisser sur le papier, de reproduire ce qu'on a en tête le plus fidèlement possible, de trouver des échappatoires quand on est bloqué. Je suis rarement plus concentrée que quand je dessine. C'est comme si j'étais sous pression et que je me libère progressivement, sous les courbes que je trace.
Et pourtant... aujourd'hui, je n'ai pas pris de crayon. Je crains trop de ne plus être capable d'arriver au résultat désiré. Car si je connais la fierté ressentie en dévorant son "oeuvre" du regard des heures entières, je connais aussi la frustration provoquée par la feuille blanche, ou plutôt par la feuille rendue grise par la gomme. Maintenant plus que jamais, je ne prends plus le risque de "perdre mon temps". En fait, je me déçois moi-même...

# posted by Nocturnal Azure @ 7:51 PM

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11 mai 2005


Personal

Au début, c'est le grand amour. On est fier, on raconte à qui veut bien l'entendre à quel point on l'a bien choisi, comme il est beau et puissant, et puis ses qualités, et ses avantages, et comme on se sent bien depuis qu'il est là. Des heures entières passées ensemble et pas le moindre problème!
Alors on veut exploiter les possibilités jusqu'au bout, on se lance dans des jeux nouveaux, dans de nouvelles expériences.
Mais le temps passe et fait son oeuvre. Au fur et à mesure des utilisations, le matériel s'abîme. On se lasse. On s'impatiente. On s'énerve.
Et tout finit par éclater un jour. Les pulsions violentes prennent le dessus et on finit par le frapper. On crie aussi, on crie beaucoup.
Parfois, des solutions sont envisageables. Il suffit souvent de le restimuler, de repartir d'un bon pied. Et il vaut mieux faire appel à un intermédiaire, un professionnel pour éviter de faire plus de tort que de bien.

En cet instant, je me désespère: mon pc commence à déconner.

# posted by Nocturnal Azure @ 9:28 PM

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10 mai 2005


Nice girl

Je crois que le pire, c'est qu'elle est sympa.

Ok, bavarde. Mais sympa.

Celle qui a été engagée.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:34 PM

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