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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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25 septembre 2005


Everyone Says Hi

Comment voulez-vous que je m'en sorte moi?
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# posted by Nocturnal Azure @ 12:04 AM

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24 septembre 2005


Because we care for the short-sighted

Puisqu'on m'accuse de rendre la planète aveugle avec mon blog et ses couleurs illisibles, j'accuse les autres de me forcer à enlaidir mon joli layout pastel-pas-flashy.

Happy now?

Tss.

Aucun goût, je vous jure.


# posted by Nocturnal Azure @ 7:08 PM

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20 septembre 2005


Nooon rien de rieeen, nooon je ne regrette rien

Hors de question de regretter mon appart alors qu'une nouvelle locataire vient d'y emménager sans me demander mon avis: une mygale géante boulimique qui a élu domicile dans le "trou sombre repaire de tarentules" autrefois dessiné sur ce blog. Incapable que je suis de faire face à cette invasion de mon territoire, j'ai perdu 20 feuilles de bloc-notes à colmater ce sale trou.



















(campagne sponsorisée par Damart)

Toujours est-il que je suis plus qu'impatiente de déménager (parfois, on a besoin d'une raison à la con pour accepter une réalité).
Et comme je suis une fille très organisée, j'ai commencé à recenser tout ce que j'allais prendre 1) dans l'immédiat; 2) dans un futur proche; 3) dans un futur lointain; 4) à la saint-glinglin. C'est là qu'une autre réalité m'a sauté aux yeux: j'ai trop de fringues. Pourtant, la proprio a mis à ma disposition une armoire géante qui pourrait contenir la garde-robe de deux personnes. Mes fringues rentrent à peine dedans, j'ai besoin d'une troisième armoire pour les chemises de nuit, sous-vêtements, sacs et écharpes...
Même après un tri sévère, j'ai toujours l'impression de pouvoir habiller la moitié du tiers-monde.

# posted by Nocturnal Azure @ 11:37 AM

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19 septembre 2005


Times of my life

(cliquez pour agrandir)


# posted by Nocturnal Azure @ 5:44 PM

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17 septembre 2005


Hello teacher, tell me what's my lesson

En cette période de rentrée des classes, je pense qu'il est important d'ajouter quelques gallicismes à la liste pour nos chères têtes blondes. Voici donc:

- Partiel (comme une partie de quelque chose, sauf qu'ici parfois c'est un tout) : se dit d'un examen. A l'école, s'entend. Pas médical, hein. Le partiel engendre le même stress que l'exam belge. Il est ainsi dénommé car il n'est qu'une grosse interrogation sur une partie de la matière de l'année en cours. Mais au final, et comme les français, contrairement à ce qu'on pense, n'aiment pas employer trop de mots pour parler de la même chose, le partiel en vient à désigner les interrogations sur le total de la matière aussi. Bref, vous n'entendrez jamais un étudiant se plaindre de ses exams en France. Il pleurera longtemps sur ses partiels, par contre.

- Stylo (vous allez saisir la nuance) : mise en situation -> Pierre Dupont demande à Michel Van Hout de lui prêter un stylo. Et Michel de lui répondre aussitôt que "euh... désolé... j'en ai pas souvent sur moi, là... ". Evidemment. Le stylo pour un belge, c'est un "porte-plume". Et un porte-plume chez nous, c'est un mot de grand-père qui nous évoque vaguement une plume d'oie, un encrier et des perruques blanches à bigoudis. Pas étonnant que Michel n'ait pas de "stylo" sur lui. Mais il aura certainement un "bic" dans son attaché-case. Parce que le "bic" belge est le "stylo" français. D'où incompréhension. Quand je pense aux innombrables français qui, comme Pierre, se sont vus refuser le prêt d'un stylo...

- Règle : il s'agit ici d'une "latte". Après renseignements, le français appelle "règle" un double décimètre (après renseignements, un double décimètre fait 20 cm). Logiquement, pour 30 cm, il devrait utiliser l'expression "triple décimètre". Or, nous l'avons vu, le français n'est pas aussi friand de substantifs qu'on ne le croit, et ainsi donc, un triple décimètre sera aussi qualifié de "règle". En Belgique, on ne se casse pas la tête non plus: une latte, c'est une latte.

- Crayon à papier (sans doute le plus cocasse) : là où on s'imagine qu'un crayon à papier doit forcément être vendu dans les papetries spécialisées pour dessinateurs professionnels, on s'aperçoit que c'est ainsi que le français appelle un simple "crayon". Je ne comprendrai jamais cette logique. Un crayon en soi, ça sert forcément à écrire sur du PAPIER, non? Peut-être que si on l'utilise pour écrire sur du carton, il devient un crayon à carton... ?


# posted by Nocturnal Azure @ 11:45 AM

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16 septembre 2005


But I'm a creep

(cliquez pour agrandir)





















# posted by Nocturnal Azure @ 10:29 PM

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13 septembre 2005


Je me sens particulièrement en verve, bande de petits veinards. Mais pas de bol, ce sera un post de belgicismes. Je dis "pas de bol" parce que ça risque d'être un tantinet incompréhensible pour mes lecteurs français pour qui tous ces mots bizarres ne restent que du... belge. Bon déjà, remettons les pendules à l'heure. Le "belge" n'existe pas. Il y a bien du bruxellois, du wallon, tout un tas de patois insolites et grandioses, encore tout un autre tas d'accents de toutes les régions/provinces/villages possibles et imaginables, mais le belge, non vraiment, ça n'existe pas. J'essaierai de ne pas tomber dans les gros poncifs du genre: vous trouverez des explications sur le "kot", par exemple, sur ce blog aux alentours de décembre 2003. Je considérerai que vous connaissez les bases, nous pouvons donc passer à une analyse plus détaillée, construite à l'aide d'une enquête envoyée à au moins une personne de nationalité française. Parce que voyez-vous, il est des belgicismes qui sont passés depuis belle lurette dans le langage courant. Ils sont d'autant plus vicieux qu'ils ressemblent à s'y méprendre à un bon mot bien français bleu-blanc-rouge. Voici de ces mots que décidément, je ne pourrai jamais me résoudre à abandonner (et qui me trahissent invariablement) :

  • Allez (à prononcer avec un petit "ï" en fin de mot pour plus de conviction: "alleï") : interjection utilisée à toutes les sauces. C'est LE mot du belge par excellence. Ca me vient tout seul, même si je sais que je m'associe automatiquement à Léon de Bruxelles en le disant. "Allez, mais arrête!", "Allez, tu dois pas t'en faire", "Mais alleïeuh!".
  • Clinche (une) : une poignée de porte. En vérité, je ne connais même pas d'autre mot pour désigner ce morceau de fer qui dépasse sur lequel on pose sa main pour ouvrir une porte. Une clinche, quoi! Et quand c'est rond, c'est plutôt un bouton de porte.
  • Cloche (une) : non non, pas une cloche d'église. Une cloche aux pieds. Ca fait BIEN mal quand on marche avec des hauts talons sur les pavés bruxellois. Ou alors quand on met des chaussures trop petites. Une ampoule, comme on dit en France. Dans les deux cas, le terme est mal choisi: ce genre de blessure ne sonne pas plus qu'elle n'éclaire une pièce.
  • Couque (une) : aaaaah, la couque du dimanche matin. Non, il ne s'agit pas d'une position du kamasutra propre aux belges, merci bien. Une couque, ça peut être un pain au chocolat (aussi dénommé "couque au chocolat"), une gosette, un pain aux raisins ("couque aux raisins"), un croissant ("couque de français", non je déconne), etc. Bref, c'est les sucreries qu'on trouve chez un boulanger. A noter que le "pistolet" remporte un vif succès en Belgique. Et là encore, il ne s'agit pas de braquer une banque avec, puisqu'il s'agit d'un petit pain. Un GROS petit pain. Un peu palichon, mais croustillant. Délicieux avec du beurre et des crevettes grises. A déguster avec la Mer du Nord en arrière-plan.
  • Crolles (des) : souvent utilisé au pluriel, parce que y'a pas beaucoup d'utilité à en avoir une seule. C'est-à-dire des "cheveux bouclés". N'empêche, j'ai toujours rêvé d'avoir de beaux cheveux crollés que j'agiterais langoureusement dans le vent.
  • Dikkenek (un ou une) : bon, d'accord, je sais bien que c'est un belgicisme. Mais impossible de trouver un équivalent français qui me satisfasse. Ce qui s'en rapprocherait le plus, ce serait "un prétentieux" (mais... juste non) ou l'expression "t'as les chevilles qui enflent!" (parce que le dikkenek signifie littéralement "gros cou"). Vous l'aurez compris, un dikkenek, c'est un gars qui se la joue, à tort ou à raison.
  • Drache (nationale) : en Belgique, on aime tellement la pluie qu'on lui donne d'autres noms. La drache nationale (ou drache tout court, ou le verbe "dracher" dans "alleï, mais ça drache ici!"), c'est la pluie belge : drue, glaciale, droite et très mouillée.
  • Feu ouvert (un) : jusqu'à aujourd'hui, j'ignorais complètement que c'était un belgicisme. C'est un autre mot pour la cheminée du salon, celle sur laquelle on pose la boule Manneken-Pis sous la neige et l'authentique parchemin egyptien que l'oncle André a rapporté de son dernier voyage. Enfin soit, le feu ouvert, c'est là où ça crépite.
  • Frisko (un) : c'est un peu le Sopalin du belge. Dérivé d'une marque, c'est l'extension utilisée pour désigner ce tas de glace vanille enrobé de chocolat et fiché sur une pique en bois. Voyez? Je n'arrive même pas à trouver un autre mot. Le Sopalin, c'est bien dérivé d'une marque aussi non? Ben voilà, les humains sont tous frères.
  • Frotteur (un) : la corvée quand on est un adolescent belge qui s'en fout de tout, c'est de passer le frotteur au tableau. Le frotteur étant l'espèce de brosse qui ne fait qu'étaler la craie parce qu'effacer la craie, c'est le boulot de l'éponge et le nom d'une autre corvée. Et on frotte, on frotte, on frotte en bougonnant.
  • Logopède (un ou une, pas de sexisme!) : comme pour le feu ouvert, j'hallucine d'apprendre que ce n'est pas un mot du Larousse. Le logopède, c'est celui qui a étudié la logopédie (du grec logos + pedistruc, donc langue + apprendre, étudier, monsieur-qui-sait, tout ça tout ça). C'est le métier de ma tante, elle s'occupe d'enfants qui ont des défauts langagiers. Je trouvais que c'était un très beau métier, moi. Paraît que ça se dit "orthophoniste" dans l'hexagone. Ca sonne déjà moins savant.
    Manique (une)
  • : encore un de ces mots que je vais devoir expliquer en petit nègre. C'est le machinbiduletruc en tissu rembourré qui sert à retirer les plats du four sans se brûler. Toi comprendre? Une manique, quoi. Logique.
  • Panade (une) : ma grand-mère m'en faisait plein quand j'étais gamine! Même que c'est grâce à ça que je suis devenue si intelligente! La panade de mamy: jus d'orange pressé, banane écrasée, sucre et betterfood (une sorte de biscuits pour bébés qu'ils sucent au lieu de croquer, sais pas si ça existe encore). Quand j'aurai plus de dents, je demanderai qu'on m'en refasse. En gros, c'est une purée sucrée (j'ai jamais entendu parler d'une version salée) pour les bébés et les très vieux.
    Sacoche (une)
  • : oui, ça existe aussi de l'autre côté de la frontière. Mais on ne parle pas tout à fait de la même chose. Une sacoche pour un belge, c'est un sujet de gérontologie: on appelle ainsi l'inséparable fourre-tout géant de bonne-maman, souvent en cuir et souvent daté de la guerre de '40-'45. Bref, si un jour mon cher et tendre me balance un désinvolte "Prends ta sacoche, on va au ciné"... je lui demanderai gentiment de me payer un Vuitton puisqu'il trouve mon sac-à-main si vieillot.

  • # posted by Nocturnal Azure @ 5:50 PM

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    Cuisses de grenouille et carbonnade flamande

    J'ai pu archiver quelques autres gallicismes, pour votre plus grand plaisir. Entretemps, j'ai également réalisé l'importance et la richesse du belgicisme que je semble curieusement mieux connaître. D'ici peu, nous allons donc alterner notre étude entre lesdits gallicismes et la découverte (ou re-découverte pour certains) du monde merveilleux des belges.

    En attendant, poursuivons:

    - Amphi ("anfi", abbréviation d'"amphithéâtre"?) : ce qui nous évoque un théâtre grec, le ciel azur et la mer tout autant, Eschyle, Sophocle et Euripide... n'est en fait qu'une grande salle de cours à "la fac" (voir ci-dessous), remplie d'étudiants à moitié endormis. Autant dire, ce que nous nommons "auditoire", même si le regard apathique de certains, hum, auditeurs pourraient remettre en question l'appellation.

    - Fac (abbréviation de "faculté") : ce mot me faisait rêver quand j'avais 10 ans et que je regardais Hélène, Nicolas, Lali et leurs copains sortir de "la fac" pour aller boire un jus d'orange (j'étais bien naïve) à "la cafèt". Trop classe! J'ai appris bien des années plus tard que ce mot magique n'existait pas chez nous. Je me suis donc inscrite à "l'unif" - ou "université". Les belges ont tendance à transformer les "v" en "f" dans ce genre de cas. Là où un français écrira "je vais à l'anniv' de Machin", un belge écrira (et prononcera) "je vais à l'annif de Bidule".

    - 'culé, 'foiré, 'tain : interjections dont je vous laisse deviner l'entierté ("entierté"... serait-ce un belgicisme?). Ou quand Noctie analyse les plus beaux morceaux de la langue française. Il ne faut pas oublier que l'argot est un dialecte en France: on l'utilise entre amis, en signe d'identité partagée ("Salut la pute!" se traduit par "Bien le bonjour, mon ami de toujours"). Dans nos plates contrées, et dans ma génération, on en est timidement arrivés à dire "pu-tain" en deux syllabes. Les jeunes générations semblent éprouver moins de difficulté à enlever le "pu". Néanmoins, quand on traite quelqu'un d'enc... ou d'enf... , c'est qu'il s'agit là d'une très vilaine personne et pas seulement d'un conducteur du dimanche.

    - Digeo (en fait, je n'ai aucune idée de l'orthographe du mot, mais ça se prononce comme on poserait une question à Jo': "Dis, Jo'?") : digestif. Fallait y penser, ils l'ont fait. Parce que les bières, ça ne se boit qu'avant le repas (en apéritif, apéro, tout va bien), nous on y a jamais pensé. Les digestifs, ça se prend dans les restaurants chics et ça coûte les yeux de la tête. Alors bon, en faire une contraction...

    - Un demi (le genre du nom est important) : en France, on commande UN demi. Et on reçoit 25 cl. Mouarf-arf-arf. Si jamais un gentil français s'avisait de commander "un" demi en Belgique (outre le fait que le serveur hausserait un sourcil en se demandant si le client n'a pas voulu dire "UNE demi"), si jamais donc il passait cette commande en pensant savourer rapidement une petite bièbière belge avant de prendre son Thalys, il se retrouverait à devoir siphonner 50 cl en 10 minutes. Oui, parce que un demi-litre, c'est 50 cl. Et au féminin parce qu'on dit "UNE bière". Compatriotes, je lis la panique dans vos yeux: "Mais alors, les vraies demis n'existent pas en France?!..." Je vous rassure tout de suite: SI, elles existent. Elles se déguisent juste sous le nom de "pintes", ce qui chez nous désigne le verre vide. Amis français, si vous voulez déguster sur le pouce une petite bièbière, demandez juste "une 33" et vous aurez 33 cl. Les verres de 25 cl, c'est utilisé pour les menthes à l'eau des enfants.

    - Cagnard (comme "canard" mais en plus nasal) : je pense que le mot est assez parlant, même s'il ne sortirait jamais de la bouche d'un belge. L'image qui me vient à l'esprit, c'est celle d'un prisonnier qui aurait réussi à s'enfuir de sa geôle en plein désert et qui erre parmi les dunes. Là, je peux m'imaginer le "cagnard". Non, je ne confonds pas avec "bagne"..... Bref, le "cagnard", c'est la canicule. Quand un belge dit "alleï, il fait douf", un français dira "'tain, c'est le cagnard,".

    # posted by Nocturnal Azure @ 11:51 AM

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    02 septembre 2005


    Advice from the wiser

    Aux dernières nouvelles, l'objectif était d'expliquer sur ces modestes pages comment donc qu'on fait pour passer du boulottage de frites à celui du camenbert (ou comment s'installer en France). Or voilà, je vous l'annonce: contrairement à ce que toutes les administrations vous raconteront, il ne faut RIEN faire. Juste penser à ne pas acheter de billet Thalys retour, quoi. Et éviter de trop réfléchir, le pire viendra plus tard, bien plus tard.

    Ce blog peut ainsi redevenir ce qu'il était, c'est-à-dire un récit passionnant de mes folles aventures au pays de la Vie.
    Histoire de passer le temps, j'ai entamé un dictionnaire de gallicismes. Un gallicisme, pour les non-croyants en Sainte-Linguistique, est un mot (ou expression entière, ne faisons pas dans la dentelle) d'origine francophone et utilisé dans une langue étrangère. En élargissant un peu la définition, le gallicisme peut par conséquent être un mot exclusivement utilisé par les français.

    Vos premiers mots de français gallicisé:
    - Sopalin (se prononce comme ça s'écrit: seau-pah-lain) : désormais très célèbre locution, en fait, c'est juste ce qu'on appelle un "essuie-tout". Ca perd un peu de sa clarté, mais bon.
    Ex: A: "Passe-moi le sopalin, steup', j'ai renversé ma ratatouille."
    B: "Le quoi?..."

    - Gavé (exactement le même sens que dans l'expression "gaver une oie") : s'utilise à profusion et sous toutes ses formes grammaticales quand les français en ont marre, mais vraiment marre, de quelque chose, voire de quelqu'un.
    Ex: "Elle me gave, avec son dictionnaire à la con, celle-là! C'est vraiment gavant quoi!"

    - Composter (con-posse-té, "compostage" existe aussi) : le fait de pointer soi-même son billet de train. Moins de boulot pour les contrôleurs. Se dit aussi "oblitérer" dans nos régions.
    Ex: "Hé!! Mais où tu vas?! Faut composter avant de monter dans le train!"

    - Serviette (ben oui, le bout de tissu avec lequel vous vous essuyez la bouche a de nouvelles compétences pour un français) : est dénommé ainsi tout ce que nous, on appelle "essuie" et qui sert donc... à essuyer. "Serviette de bain", "serviette de plage", "serviette pour les mains", and so on. Par contre, notre essuie de vaisselle n'aura pas la chance d'être transformé en "serviette de vaisselle". Pour un français, il sera tristement estampillé "torchon", tandis que notre bon vieux torchon deviendra une élégante "serpillère".
    Ex: "Prends donc un torchon pour essuyer la vaisselle!" (eurk)

    - Taf (se prononce comme on dirait "laisse-moi tirer une taffe de ton joint") : le taf, c'est le travail, le bureau. L'origine ethymologique me laisse perplexe.
    Ex: "Je vais au taf", "Fous-moi la paix, j'ai du taf", "Je vais trouver un jour peut-être du taf à Paris".

    - F1, F2, F3 & compagnie (j'ignore combien de F on peut compter) : sous ce charmant sobriquet digne d'un tableau de Mendeleïev se cache un jargon d'immobilier. Les chiffres représentent le nombre de pièces dont l'appartement est pourvu. Le "F" représente... euh, l'appartement. Un F3 est donc un appartement 3 pièces (moins cuisine, wc, salle de bain et le très éventuel couloir) : salon et 2 chambres. Attention piège! Un "2 chambres" belge sera donc traduit par un "3 pièces" français.
    Ex: "Tu te rends compte?! J'ai vu un F3 à 2500 euros par mois! Pas cher!!"

    Et pour terminer, une petite leçon de prononciation.
    Le "W": j'ai nommé, le "double v". Cette lettre jouit d'un statut particulier en France, à savoir le même que le simple "v". Au plat pays, on apprend à l'école qu'après "v" vient "double v" et qu'il convient de le prononcer différemment. En France, que nenni. Le "double v" n'existe que pour faire joli, on le prononce comme si c'était un "v". Ainsi, répétez après moi: vagon (pour "wagon"), vécé (pour "wc"), vapiti (pour "wapiti"), vaf vaf (pour "waf waf").

    (Luv u, my French friends!)

    # posted by Nocturnal Azure @ 11:54 AM

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