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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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31 mars 2004


Oh here's the sun again

Une toile d'araignée qui scintille près de moi, l'herbe coupée qui en saignant émet sa douce odeur parfumée, une tasse de café et puis le soleil...
Non, vraiment il faisait bon vivre ce matin.

# posted by Nocturnal Azure @ 7:25 PM

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20 mars 2004


And I'm at a loss

Et voilà, j'ai de nouveau perdu les mots. Du coup, j'emploie ceux des autres (cfr post d'hier). Partons du principe que la routine ne vaut pas la peine d'être racontée, aussi émotionnelle soit-elle.
Jamais de smileys dans mes posts, non. Pas de "aujourd'hui, j'ai été chez le boucher, mais il avait plus de côtes d'agneau alors j'ai dû prendre des côtes de porc" (exemple de routine empreinte d'une émotion des plus douteuses). Pas d'opinions engagées sur la traite de la brosse à dents européenne (oh, salut MoMo!). Pas de grande littérature. Pas de joyeusetés non plus. Comme dit si bien Zazie, on écrit les petites morts. Le bonheur, ça se raconte pas, ça se vit.

# posted by Nocturnal Azure @ 1:07 PM

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19 mars 2004


It’s hard,
hard not to sit on your hands,
burrow your head in the sand,
hard not to make other plans
and claim that you’ve done all you can,
all alone
and life
must go on.

It’s hard,
hard to stand up for what’s right
and bring home the bacon each night,
hard not to break down and cry,
when every ideal that you tried
has been wrong.
But you must
carry on.

It’s hard,
hard when you’re here all alone
and everyone else’s gone home.
Harder to know right from wrong
when all objectivity’s gone
and it’s gone.
But you still
carry on.

‘cause you,
you are the only one left
and you’ve got to clean up this mess.
You know you’ll end up like the rest
Bitter and twisted - unless
you stay strong
And you
carry on.

It’s hard,
but you know it’s worth the fight,
cause you know you’ve got the truth on your side,
when the accusations fly.
Hold tight!
Don’t be afraid of what they’ll say.
Who cares what cowards think anyway?
They will understand one day,
One day.

(Yann Tiersen, "Les jours tristes")

# posted by Nocturnal Azure @ 8:15 PM

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11 mars 2004


Aujourd'hui dans la pub Google de ce blog:
Recherches apparentées: • moi • inu yasha Ads by Google

Vous croyez que certains sujets m'obsèdent?


# posted by Nocturnal Azure @ 9:54 PM

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(untitled)

Je marche, dans la vie on ne fait que ça. Ceux qui courent ne pourront jamais faire courir le temps avec eux et ceux qui vivent dans le passé ne peuvent pas non plus le faire reculer. Je marche donc, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire.
Mais pourquoi diable suis-je partie si tôt? Je vais prendre un train d'avance... Bah... de toute façon, dans mon rêve, le mafioso qui me poursuivait avait bloqué la porte de l'ascenseur avec le canon de sa mitraillette et je n'étais pas sûre d'avoir assez d'endurance pour me lancer dans une course-poursuite éffrenée. Un rêve de série b. Entre courir dans mon rêve et marcher dans ma vie, j'ai choisi.
Et cette mauvaise humeur qui ne me quitte pas. De celles qui isolent tout en accusant la solitude dont elles sont l'origine.
J'ai parcouru ce chemin 100 fois, mais cette cent et unième fois me paraît de trop. La route est parsemée de clins d'oeil ironiques. C'est la journée vide-greniers et les trottoirs exposent les horreurs éventrées d'une époque révolue: repose-pieds en poil orange d'un goût douteux, chaises percées par les innombrables fesses qui s'y sont assises, télévision en bois genre acajou, panier d'un chien aujourd'hui disparu, piscines-coquillages déchiquetées ayant appartenu à des enfants désormais adultes,... Tous ces témoins d'une vie passée faisaient jadis partie de la maisonnée.
Et dans une cour de récréation, ces maisonnettes en plastique multicolore me rappellent cruellement qu'avoir un chez-soi était déjà un rêve d'enfant.

# posted by Nocturnal Azure @ 1:13 PM

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En moi, en moi, toi que j'aime

Très bizarrement, c'est quand mon moi virtuel se tait que je vis le plus intensément. Vous pouvez ainsi suivre ma vie au travers de mes silences.
Le stand by de mon for intérieur se manifeste par le statu quo de mon Seiki. A chaque fois que j'essaie d'appuyer sur "play", la machine s'enraye et je retrouve toujours mon cher furyô en train de jouer de la guitare au fin fond de son appartement bordélique. Comment a-t-il pu en arriver là, celui que je croyais éternel? Ses satellites sont à l'arrêt, eux aussi: Masa et Sayaka se rendent compte de leurs différences, Nishida dévale la pente de la déchéance, Shinji essaie toujours de reconquérir Hiromi en accumulant les diplômes, Ken et Satsuki entament une "relation de libre échange"... Et Seiki? Pourquoi est-il devenu cet être mélancolique, toujours à se plaindre sans jamais se remuer, à mettre son monde en notes puis en mots, renfermé sur lui-même et pourtant... même si l'idée de deux brosses à dents dans le même verre n'était franchement pas la meilleure piste à suivre pour lui, comment peut-il continuer dans cette voie qu'il semblait avoir choisi pour le mieux? Mais après tout, son indécision chronique en amour (quoique, quitte à reposer une question sans réponse, est-ce le bon terme?) n'est que le reflet de ma propre hésitation à le faire suivre un chemin déjà tout tracé. Mon Seiki manque d'affection, et ce trou béant le pousse à rechercher constamment de nouveaux liens, tout en n'attendant pas plus que ce qu'on peut lui offrir. Egoïste, mon Seiki? Plutôt opportuniste, souffrant d'un penchant trop prononcé pour le laissez-aller et la philosphie du carpe diem. J'ai parfois des réminiscences du Seiki adolescent, alors encore gonflé de l'arrogance juvénile typique, conscient de ses qualités et sachant les utiliser à outrance, borné jusqu'à en nier l'évidence, mais toutefois attachant par la simplicité enfantine qu'il arborait à l'époque. De cette détermination qui s'est peut-être élimée au contact de la vie, qu'est-il resté? La musique, oui. Mais n'est-ce pas une aute façon de ressasser sans arrêt les mêmes blessures que de les camoufler en partitions? Lorsque la belle s'est envolée vers le pays de la liberté, le contraste s'est révélé dans toute sa douleur. Et le résultat est celui que l'on connaît: un repli quasi foetal. Mais où est celui qui se relevait de toutes les blessures? Curieusement, Masa personnalise cet idéal d'antan: il se dévoile, expose son intimité au grand jour, tout en s'en foutant éperdument du qu'en-dira-t-on. Il secoue Seiki (du moins essaie de, ce qui est moins habituel) et pour la première fois, ce dernier réagit passivement. Il saisit sa guitare, et... c'est la chicane finale du cercle vicieux.
Mon furyô de papier reste désormais figé, sans que je puisse déterminer si une fin heureuse lui serait véritablement bénéfique. Le bonheur n'est pas toujours là où on le cherche, comme beaucoup d'autres choses (tels les agendas).
Mes personnages ne sont plus que des mannequins sur lesquels défilent mes envies, ils apparaissent et disparaissent pour mon simple plaisir, en toute dépendance de mon omnisciente personne. Je ne les dessine plus que dans l'univers de mes pensées et ils parcourent un scénario sans quête ni climax ni retournement dramatique.
Mon activité sociale renaissante implique-t-elle la mort cérébrale de mes fictions? J'en serais fort attristée.

# posted by Nocturnal Azure @ 1:11 AM

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