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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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26 décembre 2004


Under Cloudy Skies

Ce texte a beaucoup fait rire ma grand-mère.
Un peu aigre-doux quand même...

Joyeux Noël!



# posted by Nocturnal Azure @ 1:52 PM

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23 décembre 2004


Love's not what you see between the legs of the majority

Haïssons la normalité et les standards. Ce sont eux qui nous enferment derrière des murs que l'on prend pour une protection, naïfs que nous sommes.
Je me suis toujours bien moquée de ceux qui vérifiaient leur taux de standardisation en lisant de pauvres articles pseudo-socio-psychologiques. Déterminer ce qu'est la normalité est aussi absurde que de demander à un enfant de dessiner Le Bon Dieu. C'est quoi, être normal? Adopter un comportement grégaire et s'en trouver rassuré?
Encore faut-il pouvoir épingler ce que notre coeur veut, au juste. Car nous sommes abreuvés quotidiennement de stéréotypes du bonheur, si bien que nos vrais désirs intrinsèques ont tendance à douter de leur existence (toujours ce fichu doute qui s'immisce dans toutes les strates de l'humain). On ne sait plus ce que l'on veut pour soi, on sait ce que son voisin veut (ou croit vouloir) et donc, on mimétise.
C'est étrange de remarquer qu'alors que nous consacrons l'individualisme comme l'une des plus grandes vertus de la modernité, il devient de plus en plus difficile d'être soi.


# posted by Nocturnal Azure @ 6:51 PM

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16 décembre 2004


Un tramway nommé 52

Ce sera bientôt la dernière fois que je prendrai le 52, ce tram par lequel transhume une humanité que n'aurait pas renié Emile (Zola). Chaque matin, il se fait désirer. Et chaque matin, il engouffre des grappes d'humains plus désoeuvrés les uns que les autres dans son estomac de tôle et de verre. A force d'en descendre et d'y monter à heures fixes, j'avais fini par m'habituer à sa clientèle.
Tout d'abord, il y a le rockeur endormi. Géant barbu long de cheveux, exactement rock 'n roll. On le verrait plus sur une Harley Davidson reluisante que dans un tram jaune et bleu. Quand il trouve une place à sa taille, il s'endort comme un bébé. Selon les jours, il arbore une veste en cuir ou une chemise de bûcheron. Mais il a toujours des écouteurs vissés aux oreilles (j'ai entendu des notes (enfin, des riffs plutôt) s'en échapper le jour où je me suis assise à côté de lui. Ca changeait un peu de la musique d'ambiance du tram: des sonorités nord-africaines qui trouvent toujours le moyen de percer au travers du casque du généreux philantrope qui partage sa musique avec le reste du wagon).
Ensuite, il y a la jeune prof de flamand dynamique. Toute blonde, toute blanche aussi, elle semble tout droit sortie de l'oeuf universitaire. Dynamique car elle porte souvent des vêtements amples et le sac-à-dos de ses tendres années. Elle corrige les copies de ses élèves en grignotant sur le pouce un Vitalinea.
Il y a aussi l'obèse au regard morne. A elle seule, elle vaut deux rockeurs. Ses yeux ne brillent plus depuis longtemps, mais ses boucles d'oreille en or témoignent encore de ce qu'elle était, peut-être, il y a une éternité. Maintenant, elle se contente de hanter pesamment le tram 52 en jogging.
Je pourrais aussi parler du fan de BD qui dévore à même le quai une nouvelle BD par jour, ou bien du grand noir à la jambe de bois (démarche boîteuse, chapeau en feutre, large manteau noir, très impressionnant), ou encore de cette monumentale allemande sur laquelle flotte un manteau horriblement fushia (un énorme tank fushia, voilà ce à quoi j'ai pensé quand je l'ai vue).
Ou le paysage. Cette Bruxelles des bas quartiers, les maisons aux toits éclatés qui semblent s'ouvrir au ciel, les murs tatoués de graffitis, un bananier sur une terrasse, les appels d'un trottoir à l'autre, d'une fenêtre à l'autre, d'un tram à l'autre , le carrelage jaunâtre de la Gare du Midi qui n'en finit pas de défiler, et le tram 52 qui traverse le tout.


# posted by Nocturnal Azure @ 4:14 PM

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05 décembre 2004


The little spark of hope inside my brain

Quand on me donne un espoir, je l'enveloppe amoureusement du plus bel emballage d'illusions. Je l'encadre d'or et je le suspends au-dessus de mon lit pour le couver du regard tous les soirs. Je lui prédis un avenir sur au moins cinquante printemps, je le chéris déjà du bonheur qu'il m'offrira.
Alors quand on me ruine mon espoir, c'est relativement douloureux. Je dois moi-même faire voler en éclats un pan de la réalité, ma réalité, celle que je me suis inventée.
Et je décroche mon espoir du chevet de mon coeur.
Je ramasse les débris, me coupe les doigts au passage et y perds un peu de moi.
Quelle que soit la taille de l'espoir, ma tristesse de le voir réduit à néant est toujours la même.


# posted by Nocturnal Azure @ 4:23 PM

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02 décembre 2004


Les mots qui s'échappent de ma bouche...

Une rue, peu importe laquelle.
Une jeune fille se place sous mon nez.

- MmmblllWhiteNightgrmmmbll.
- ...euh? Sorry?
- Where is the White Night? It's a shop.
- Oh, it's over there.
- Ah, c'est là-bas en fait.
- Mais... pourquoi tu me parlais en anglais?
- Ben... t'as dit "sorry"...
- J'ai cru que tu parlais anglais!

Deux inconnues.
Rire partagé.



# posted by Nocturnal Azure @ 2:02 PM

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