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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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    Suzuki Ami - can't stop the DISCO
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    Food: Passion Chocolat chocolates
    Movie: Warau Michael
    Drama: Haikei chichiue sama
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30 septembre 2003


The light you were will soon become a blur (K's Choice)

J'aime la nuit. C'est pas pour rien que j'ai un pseudo pareil, quand même. Par-dessus tout, j'aime voyager la nuit. Quand le premier réverbère venu devient une étoile et qu'une rue éclairée se transforme en firmament. Ce n'est plus de la lumière, c'est du rayonnement. Les néons en deviennent fascinants, véritables voies lactées dans l'encre des ténèbres.
La nuit permet à l'invisible de devenir visible, contrairement aux croyances établies. C'est lorsque les gens allument leur plafonnier que l'on voit le mieux l'intérieur de leur maison. J'aime ces instants où je dérobe à leur insu un peu du quotidien des gens: cet homme seul encore au bureau, ce couple amoureux qui regarde la télé, cette famille en train de manger en parlant avec animation, cette grand-mère qui tricote, son chat à la fenêtre. La nuit montre ce qu'on aurait pas vu le jour. La nuit, l'homme est nu.

# posted by Nocturnal Azure @ 9:17 PM

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29 septembre 2003


There's a chair in my head on which I used to sit... (K's Choice)

On dit que nos pensées n'appartiennent qu'à nous. Mais jusqu'à quel point nous influencent-elles? Y-a-t'il des pensées interdites? Dans certaines cultures, on est considéré comme pêcheur à partir du moment même où l'on pense à l'interdit. Pourtant, y'a pas de mal tant que ça ne reste qu'une pensée, non? Malgré tout, les vagabondages de notre cerveau ont-ils une influence dans notre vie? Je veux dire, est-ce que le fait même de jouer avec une idée implique une action future différente de ce qu'on aurait fait si on s'était forcé à ne pas penser?

Peut-être que je réfléchis trop...
*va regarder les télétubbies*

# posted by Nocturnal Azure @ 9:30 PM

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28 septembre 2003


Je tourne et tourne à l'imperfection - signalerai toute progression (Louise Attaque)

D'abord, il faut fendre la coquille. C'est pas toujours facile parce que la noix glisse hors du casse-noix quand elle n'est pas bien placée. Et certaines coquilles sont plus difficiles à briser. Mais cela fait, l'on découvre les entrailles du fruit. La chair d'une noix m'a toujours fait penser à un encéphale. L'on gratte alors les morceaux de coquille qui restent, épluchant la noix comme l'on ferait avec une orange. Lorsqu'elle est fraîche, la noix est croquante, c'est comme si on mangeait un arbre. Et l'on goûte l'amertume de la vie à pleines dents.

# posted by Nocturnal Azure @ 3:07 PM

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27 septembre 2003


Et le sourire de dépression, ça c'est con quand ça vous prend, là ça vous colle au corps, ça vous gratte partout, tout l'temps (Louise Attaque)

Sitting up in this room, just whining over your pathetic self, knowing that it won't get you anywhere but to the place you were before. Thinking that growing up is definitely harder than it seemed. Feeling that your throat becomes hoarse, that some kind of ball has settled its nest over there, and that your eyes become wet. Not even understanding why. Raging against yourself for being so weak. Raging for being able to find the strength to hate you, but not to love anyone. Bending down your head, grinding your teeth, because you know that this is useless. Smiling weakly... for not even using your own language to express your anger.

# posted by Nocturnal Azure @ 10:47 PM

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Furyo

S'il devait y avoir un générique de début, ce serait "Rosier" de Luna Sea.

Kagayaku koto sae wasureta machi wa
This town that has forgotten even how to shine
NEON no kouzui muyuubyou no mure
The crowd of sleepwalkers beneath the neon floods
Kusatta yabou no fuki damari no naka
Within the drift of rotted ambitions
Miageta yozora o kiri kizandeita BIRU
Are the buildings that break up the night sky above
Yume no nai, kono sekai
There's no room for dreams in this world
Kagayaku hoshi sae mienai toukai de
In this town where you can't even see the shining stars
Yozora ni owari wo sagashi motomete
Searching for the end in this night sky
Kono yo ni kazashita hosoi yubisaki
Holding up a slender fingertip to the night
Kotae wo sagashi motometeiru
I search for an answer
Yurete yurete ima kokoro ga
Shaking, shaking, right now my soul
Nani mo shinjirarenai mama
Is unable to believe in anything
Saiteita no wa rosy heart
The thing that bloomed was my rosy heart
Yurete yurete kono sekai de
Shaking, shaking, in this world
Aisuru koto mo dekinu mama
It's impossible to love
Kanashii hodo azayaka na, hanabira no youni
It's so clear that it hurts, just like a flower petal
ROSIER, aishita kimi ni wa
To the you who I loved
ROSIER, chikazukenai
I can't get close
ROSIER, dakishimerarenai
I can't hold on to you
ROSIER, itoshisugite
I love you too much
I've pricked my heart
By the time I knew, I was born
Reason or quest, not being told
What do I do? What should I take?
Words 'God only knows' won't work for me
Nothing starts, nothing ends in this city
Exists only sever lonesome and cruel reality
But still I search for light
I am the trigger, I choose my final way
Whether I bloom or fall, is up to me
I am the trigger
I've pricked my heart

Yurete yurete ima kokoro ga
Shaking, shaking, right now my soul
Nani mo shinjirarenai mama
Is unable to believe in anything
Saiteita no wa rosy heart
The thing that bloomed was my rosy heart
Yurete yurete kono sekai de
Shaking, shaking, in this world
Aisuru koto mo dekinu mama
It's impossible to love
Hakanaku chitte yuku no ka, hanabira no youni
So fleeting, it's starting to fall, like a flower petal
ROSIER, aishita kimi ni wa
To the you who I loved
ROSIER, chikazukenai
I can't get close
ROSIER, dakishimerarenai
I can't hold on to you
ROSIER, jibun sae mo
Or even to myself

"Furyo" est une histoire qui dure depuis 1998 environ. Et c'est toujours le même générique qui m'est venu en tête, même si j'ai entendu de nombreuses chansons entretemps.
De base, c'était une nouvelle. Une simple histoire d'amour, les personnages étaient d'ailleurs très stéréotypés. Et puis je m'y suis attachée... J'ai transformé ces persos en bouts de moi-même. Ils ont énormément mûri, et j'ai du mal à les retrouver tels qu'ils étaient avant.
Eux, leur histoire, mon histoire.
Basically just a love story.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:28 PM

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26 septembre 2003


The goal of speech, so obnoxious to reach (K's Choice)

Veuillez agréer nos sentiments les plus distingués, soyez assurés de notre amicale et entière collaboration, bien à vous pour toujours et à jamais dans l'unique but de servir l'espérance de votre satisfaction, dis bonjour à ton père et à ta mère, embrasse le chien, bonne pétanque, mets ton écharpe fait froid dehors.

Veuillez agréer notre amour inconditionnel et soyez assurés de notre entière dévotion à votre service beau temps mauvais temps, transmettez nos amitiés à madame, que le bonheur submerge votre demeure jusqu'à ce que les plafonniers fleurissent avec des ballons, des confettis, des serpentins et des petites filles en robe rose avec une sucette.

Veuillez agréer notre désir de votre corps contre le nôtre dans l'espoir de pouvoir mieux vous servir et éventuellement prendre un sauna un après-midi, soyez sûrs que nous sommes inclinés à 180° pour vous accomoder et témoigner de nos meilleurs attouchements, servez-vous le frigo est là, y'a la télé, faites comme chez vous, appelle mon cousin il a un 4x4, il va t'aider à déménager, y'a des petits paniers de fruits et des petits cerfs-volants et des petits anges tout nus.


(François Pérusse)

Et moi qui ne sais jamais comment terminer mes lettres de façon polie...

# posted by Nocturnal Azure @ 10:28 AM

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25 septembre 2003


Post orgasmic chill (Skunk Anansie)

Je voulais parler du nombrilisme actif dans nos sociétés modernes, de l'égocentrisme outrancier auquel on semble vouer culte et de la place du blog dans tout ça, mais en fait, je vais plutôt en rajouter dans la rubrique "La vie de Nocturnal Azure par Nocturnal Azure" (prononcez Azouré s'il vous plaît). Toutefois, ce post ne sera pas exempt d'une certaine philosophie car j'aborderai de façon subtile le thème du regard que l'on porte sur la vie et de la différence que cela engendre lorsqu'on change de lunettes. Voyez plutôt.

Version 1:
La machine sifflante ouvre sa gueule pour me laisser sortir. Ou plutôt est-ce moi qui, par un astucieux stratagème et usant encore un peu de mes forces, l'oblige à écarter ses mâchoires. La perspective de devoir traverser cette contrée hostile m'épuise avant même d'avoir commencé mon périple. Je passe à côté d'une case où les indigènes semblent se restaurer. Une odeur infecte s'en dégage et la crainte des cannibales qui y vivent peut-être me fait presser le pas. Je parcours le village, franchis la rivière au moyen d'un gué peu rassurant et rentre enfin dans la forêt. La distance qui me sépare du refuge est impressionante. Pourtant, je continue mon chemin, courageusement, en m'efforçant de ne pas penser au danger et de profiter du chant des perruches. Des cris me parviennent: non loin de là, les indigènes célèbrent une cérémonie initiatique quelconque et je m'enfonce davantage entre les arbres. Le voyage se poursuit. Mon fidèle compagnon qui d'habitude se joint à mes aventures commence à me manquer, mais c'est ma faute, j'ai manqué de prévoyance et il n'a pas pu se reposer suffisamment avant le départ. Soudain, je reconnais la région: il s'agit du territoire d'un fauve réputé pour sa cruauté et je redouble de prudence. Hélas! Je ne pouvais espérer tromper un prédateur au flair expérimenté. L'animal ne tarde pas à sortir de sa cachette en grondant... C'est le moment que choisit un éléphant pour manifester son énorme présence et barrit sous le nez du fauve. Ce dernier détourne les yeux de sa proie (c'est-à-dire moi) et je profite de son inattention pour m'enfuir. Cette fois encore, je l'ai échappée belle. La jungle se referme sur moi. D'énormes toiles de tarentules entravent ma progression. Mais je sais que le refuge n'est désormais plus très loin. Et il était temps car mes forces m'abandonnent petit à petit. Et j'atteins enfin la clairière...

Version 2: (vision d'un homme normal sur le monde)
Actionnant la poignée d'ouverture des portes, elle sort du train, l'esprit encore endormi par la chaleur du compartiment. La perspective de marcher pour rentrer chez elle ne l'enchante guère. Passant tout à côté d'une baraque à frites, l'odeur écoeurante de la graisse et les oeillades peu engageantes des ouvriers accoudés à la fenêtre lui font presser le pas. Elle traverse la route malgré le feu rouge pour les piétons, quitte le centre du village et bifurque dans une zone résidentielle. "Encore deux kilomètres", se dit-elle. Pour passer le temps, elle se met à écouter le chant des moineaux, chant qui se voit bientôt interrompu par les babillages des enfants jouant dans la cour de récréation de l'école du quartier. Elle continue de marcher, regrettant de ne pas avoir pensé à acheter des piles pour son walkman. Tout à coup, elle quitte le trottoir pour marcher au bord de la route, sur la piste cyclable. Dans le jardin qu'elle longe à présent se trouve un chien qui la fait toujours bondir en surgissant de derrière les buissons tous crocs dehors. Malgré ses précautions, elle sursaute lorsque l'animal déboule en aboyant, mais par bonheur, un camion en train de se garer sur le trottoir en face semble être davantage proie à la colère du canidé. Empruntant un sentier entre les maisons, elle s'éloigne, le coeur encore battant. Elle n'aime pas ce sentier car les araignées ont toujours coutume d'y tendre leurs toiles, à hauteur du visage de surcroît. Midi n'est pas loin et son estomac commence à se manifester. Et elle entre enfin dans sa rue...

Bah, c'est une façon originale de rentrer chez soi, on va dire...

PS: Le titre n'a rien à voir avec quoi que ce soit dans ce post. C'était juste pour attirer l'attention.

# posted by Nocturnal Azure @ 12:18 PM

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24 septembre 2003


I hold it, I fold it, I throw it on the floor (K's Choice)

"Je ne fais que des bêtises, des bêtises quand t'es pas là." Cette petite phrase chantonnée malicieusement me trotte à nouveau dans la tête depuis ce matin. Pour une fois et c'est rare, je n'ai pas mis mon walkman sur le chemin de la gare. Par paresse? Peut-être. Parce que j'avais mal à la tête? Probable. Mais je crois que surtout, j'avais envie d'écouter le monde. Et puis aussi, j'avais oublié de mettre une cassette dans l'appareil.

Auditoire Leclercq 62, 14h05. Je me rends à mon cours de "International Management of Human Resources" (ça pète hein?). Bon, j'ai cinq minutes de retard, mais qu'importe! J'y peux rien si le train arrive à 13h59 à la gare... Porte ouverte, je m'assieds au premier banc que je vois. "Tout le monde a bien son syllabus?", demande la prof en secouant un tas de feuilles à couverture verte. Erk. Hvad er det? Je sors quand même mon plumier. "Bon, alors premier exercice..." Hein? Quoi? Pikoi elle parle pas anglais la madame? Je me trémousse nerveusement sur ma chaise. "N'oubliez pas vos calculatrices, vous êtes en science ici." .... La gaffe.... Et c'est pourtant vrai, l'horrible pratiquante des sciences exactes commence à noter des chiffres (ARGH!) au tableau. Des chiffres au demeurant totalement incompréhensibles puisqu'ils ne se suivent même pas. Je veux bien que je suis une littéraire, mais je sais quand même que 9 ne vient pas directement après 1. C'est quoi ce cours de merde?? La prof continue de noter, je range mon plumier, attend encore dix secondes, puis me lève et quitte la salle d'un air outré. Pfff. On m'y reprendra.
Ben voilà, on est presque fin septembre et je n'ai encore eu que deux heures de cours où j'ai appris qu'une "question" était "quelque chose de solvable" et trois minutes de cours de math où ils veulent vous faire croire que 9 suit directement 1. Yipee.

Depuis quelques semaines, je traîne mon futur comme un boulet tandis que mon passé me semble brillant. Je crois que c'est pas normal.


# posted by Nocturnal Azure @ 3:48 PM

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23 septembre 2003


Pourquoi changer - quelle révolution ? (Louise Attaque)

Non, je ne le répéterai jamais assez: je n'aime PAS le mois de septembre. Vivement qu'il se termine, boudiou. Outre le fait que j'ai enfin réussi à ne pas saccager ma ville romaine de Caesar III, je ne vois pas très bien ce que ce putain de mois peut encore m'apporter. Il m'a tout fait, là, le full options comme on n'en fait plus. Et les feuilles qui tombent...
Le changement de saison doit bien se faire sans doute. Pis d'abord, pourquoi faut-il changer de saison? On était pas bien là où on était? C'était pas cool, l'été, le soleil, les bikinis, les glaces, le barbec', l'odeur de crème solaire? Apparemment, non puisque voici ce bordel de mois de septembre qui vient nous faire chier, et je m'arrête là sinon je vais vraiment devenir vulgaire.
J'aime pas cette idée de changer. Y'a tellement de risques qu'on devienne pire qu'avant. Il faut s'évertuer à se réadapter, chaque fois, encore et encore. Trouver du positif partout tout le temps. Ca rime à quoi tout ça? Qui a décrété qu'il fallait évoluer? Si je tenais Darwin... Toujours prétendre qu'on est devenus mieux qu'avant... Peut-être que je suis rétrograde, et après? Moi je prône l'immobilisme, le mode "pilote automatique", voilà. Quand on change, tout le monde ne suit pas forcément. Il faut recommencer à zéro. Et moi, l'inconnu m'effraie, la perspective d'être projetée dans cette foutue incertitude (toujours elle) me traumatise.

Tiens, rien à voir, mais j'ai appris aujourd'hui que j'avais été le premier flirt de mon premier flirt. Moi qui avais toujours été persuadée que je devais me situer quelque part entre les numéros 28 et 67... Enfin, c'est toujours pas ça qui me fera apprécier le mois de septembre. Ca contribue juste à mon peu de fierté personnelle, huhuhu.
... Bon, ça va hein!


# posted by Nocturnal Azure @ 10:01 PM

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22 septembre 2003


Show me where you found your faith and does it help you sleep at night (k's Choice)

Ma nouvelle tranche de vie commence décidément sur des chapeaux de roues puisque j'ai enfin trouvé la source même de la misère humaine: le doute. Dès qu'il laisse planer son ombre malsaine, c'est le début de la fin. L'incertitude laisse place à l'interprétation personnelle, par forcément toujours fausse mais toujours subjective, ce qui dérive vers la paranoïa et qui finira en guerre thermo-nucléaire qui, elle, sera ouvertement déclarée.
Le tout, c'est bien sûr de savoir correctement s'exprimer afin de pouvoir faire comprendre exactement à l'autre les raisons de nos actes et les raisons de nos raisons. Et c'est là que le bât blesse. Parce qu'on n'y parviendra jamais. Quelle que soit notre bonne volonté. L'autre restera autre et donc étranger. Et donc le doute continuera à faire des victimes à gauche et à droite.

Le mois de septembre me rend nostalgique. J'ai commencé à douter il y a trois ans (LE gros doute, pas le léger soupçon ou le scepticisme ironique), quand paradoxalement j'ai perdu en gagnant. Le doute constant de perdre ce qu'on a gagné. Et la réalisation que tout ne fait que passer.
[IRONY MODE ON] Heureusement qu'on a l'espoir...! [IRONY MODE OFF]

# posted by Nocturnal Azure @ 10:55 PM

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16 septembre 2003


I, II, III, IV, V

Cinq années, nouveau chiffre romain. J'entame une nouvelle tranche de vie.

# posted by Nocturnal Azure @ 9:30 PM

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15 septembre 2003


Perfect armageddon bride (K's Choice)

L'apocalypse, c'était pour aujourd'hui, moi je vous le dis. Déjà rien que ce matin, quand j'ai attendu 15 minutes avant de me rendre compte que le perco était pas branché. Ca commençait.
Lattage quotidien à Caesar III (jeu de merde), avancée de 2 pages dans mémoire (travail de merde), métro qui nous fait du 2 à l'heure (conducteurs de merde), engueulade avec père pour cause de futur incertain (avenir de merde), cousin géant dans le couloir vous-savez-ces-bestioles-qui-ressemblent-à-des-moustiques-disproportionnés (insecte de merde). Un jour parfait pour l'apocalypse.
Mon promoteur de mémoire ressemble au Père Noël. Seulement il a pas encore fait une seule fois "Hohoho" en voyant mon travail. Je m'inquiète. Il est peut-être malade? Ou alors il a pas encore remarqué que mon travail était grandiose? Bref, je m'attendais à un "Hohoho! Mais tu as bien avancé cet été, dis-moi! Un anglais impeccable en plus! Tiens, prends un cigare. Tu veux des tuyaux pour bosser à la CEE? Hohoho!". A la place, j'ai eu un "... Hum... Je vais lire ce que tu m'as apporté. Tu as encore trois mois devant toi. Mais oublie pas que le mémoire doit être rendu pour le 15 décembre, hein?" Le Père Noël n'est plus ce qu'il était, le monde tourne mal, et aujourd'hui, je me marie avec Armageddon (Bruce Willis doit pas être loin).
Je me cale devant le PC pour me consoler, tiens. Pinaise, j'ai que du junk mail. Non, j'ai pas ENCORE de dettes. Non, je ne veux pas enlarger mon pénis. Non, je ne vois même pas chez qui je pourrais forwarder ce genre de mail parce qu'en plus de pas avoir de pénis, j'ai pas d'amis à emmerder (pas s'en faire, j'ai envie de me faire plaindre aujourd'hui. Hm? Ca se voit?). Bon, dans un sens, pourquoi je recevrais des mails, vu que j'y réponds une fois tous les 36 du mois?
Je sais pas si c'est parce qu'on est en septembre. Les arbres gorgés de vert, on voit qu'ils n'en peuvent plus les pauvres. Puis le changement de température. Il fait froid le soir. Même quand il fait beau, on doit mettre un pull. Ce genre de phénomène rend les gens et les arbres de mauvais(e)poil/feuille. Ils vont commencer à se renfrogner pour les jours gris à venir. Moins de couleurs, plus de tons sombres. La perspective de la fin des vacances durcit les traits, les visages se ferment. On court dans les rues pour éviter l'averse. A chaque automne, c'est un bout d'apocalypse.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:59 PM

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13 septembre 2003


Demain ne me vient pas très clair, alors ce soir je vadrouille (Louise Attaque)

Ca faisait longtemps, cette sensation... *Clac* Le verrou des toilettes se referme sur moi. Et me voilà à essayer de fixer un point dans l'espace. S'asseoir, se soulager, défragmenter le disque. Remettre des idées en place. Une impression bizarre de spirale au bord des yeux. Je pourrais rester des heures à fixer ces graffitis sur la porte. Lawrence et Franck, Christine loves Jean-Marc. Pourquoi seulement ces prénoms féminins accolés aux masculins? Cette fois aussi, les toilettes étaient mon refuge. Loin du bruit, loin de l'alcool, loin des regards tendres des couples amoureux. Le temps de secouer mélancoliquement la tête avant de retourner vers la réalité.
- Ca va?
- Ben oui, pourquoi?
- Ca faisait longtemps que t'étais partie aux toilettes, je m'inquiétais.
- Bah, on a bien le droit de faire sa grosse commission, non?
Silence, rire embarassé.
Je ne dirai pas, je n'avouerai jamais. Oui, je fixais les graffitis. Oui, j'essayais de remettre mes idées en place.


# posted by Nocturnal Azure @ 11:57 PM

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12 septembre 2003


Sirène mauve

C'est comme si quelqu'un avait tiré sur la manette pour actionner la sirène d'alarme. Elle ressemble à une sonnerie de cour de récréation, cette sirène. Mon cerveau, alerté, a dû abréger ses vacances et revenir en courant. Je l'ai mis au travail tout de suite.
Y'a de la brume dehors. Elle maintient le paysage dans une humidité froide et figée.
La brume a des remords de fleuve. Je n'arrive pas à avoir de l'ambition. Choisir me stresse, me fait toujours regretter ce que j'ai laissé.
Les mots de ma plume se sauvent, me laissant avec des phrases qui ne parlent que de tourments. Tant que je ne peux pas imaginer quel sera mon futur, quelle cassette je mettrai dans mon walkman, si mon sac sera assez grand, quel jour je pourrai souffler... tant que je ne peux pas me l'imaginer, j'ai peur.
Dans une dominante bleue où le mauve fait ce qu'il peut, pas d'échappatoire possible. Affronter en face. Bouger, simplement. Parfois, faire un simple geste peut être plus difficile à faire que gagner une guerre.
Je ne suis jamais qu'un enfant. Je ne m'étonne plus de l'âge de mon Inner Child...
Tu le sais bien, toi que j'attends. Tu le sais puisque tu m'attends.

(Maxime Leforestier, Mauve)

# posted by Nocturnal Azure @ 10:14 AM

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11 septembre 2003


Extrait du Journal de Bridget Jones (Dimanche 15/1):

18h:
Au bord de l'épuisement. Ai passé la journée à me préparer pour ce soir. Femme. C'est pire que paysan - semis, arrosage, arrachage, récolte... On n'en finit jamais. Jambes à raser, aisselles à raser, sourcils à épiler, pieds à poncer, peau à gommer et hydrater, points noirs à enlever, racines à décolorer, cils à teindre, ongles à limer, cellulite à masser, abdominaux à exercer. Un programme si rigoureusement exigeant qu'il suffit de se laisser aller quelques jours pour se retrouver en jachère. Il m'arrive de me demander ce que ça donnerait si je retournais à l'état de nature - barbe et moustaches en forme de guidon de bicyclette sur chaque tibia, sourcils à la Groucho Marx, cimetère peaux mortes sur visage, boutons en éruption, longs ongles recourbés de Pierre l'Ebouriffé, aveugle comme une chauve-souris, triste spécimen d'humanité sans lentilles, flacidité absolue des chairs molles et étalées. Beurk beurk. Comment s'étonner que les filles manquent de confiance en elles?


# posted by Nocturnal Azure @ 12:15 PM

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10 septembre 2003


Je viens de voir la fin de Fruits Basket. Dans la corbeille de fruits, moi je suis la tomate. Ni fruit ni légume. On la prend pour un légume, elle se cuisine comme un légume. Mais selon les spécialistes, c'est un fruit.

Hum.

# posted by Nocturnal Azure @ 8:44 PM

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Tu penses quoi toi? Tu dis rien (Louise Attaque)

C'est incroyable comme j'ai rien à dire. Pourtant, je peux pas dire qu'il se passe rien ces temps-ci. Non non, je suis dans une période décisive pour mon avenir, bien au contraire. Ma vie va assez bien, hier j'étais même de bonne humeur (truc de ouf, j'aurais dû en faire un post). Seulement voilà... si je cherche un sujet à developper, tout d'un coup je perds le fil de mes pensées.
Tu vois, je rêve encore penser plus vite que mon ombre.
Ca me mène à rêvasser. Rien de construit, rien de particulier, rien quoi. Alors que la gélatinis me paralyse le cerveau, ici c'est plutôt comme s'il était parti en vacances dans mon passé. Drôle d'endroit pour y passer ses vacances, non? L'avenir me pend au nez, mais mon cerveau n'en fait qu'à sa tête et prend un aller simple pour Autrefois. J'ignore la date de retour.

Je me souviens de ces gens que j'ai croisés. Leurs visages. Je me souviens de tout ce dont j'ai inventé. Mes scénarios. Je me souviens de moments difficiles. Et de ces larmes.
Trois années de folle jeunesse, une année de vide et une année virtuelle.
A l'époque je me demandais ce qu'on deviendrait quand on serait vieux. Je me disais que ce serait éternel. Sur la Grand Place, on avait pris des paris pour voir ceux qui se marieraient le plus vite. Tous ces gens...
Puis le vide. Une année passée dans 10 m² avec vue sur un parking. Avec Euronews à fond de balle de 23h à 7h du matin (pas moi, le voisin).
Et enfin projetée dans une autre dimension. Que ce soit à 1500 km ou ailleurs, toujours connectée à quelque chose.

Au fait, j'ai fait le test How Old is Your Inner Child?
My inner child is one year old today

My inner child is one year old!
Everything is new to me. I like watching the world go by around me, and I don't sweat the small stuff--or the large stuff, either. Just so long as I stay warm and safe and dry, life's pretty good.


J'ai encore du chemin à parcourir, on dirait. :/


# posted by Nocturnal Azure @ 5:31 PM

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05 septembre 2003


Noctie's Dictionary ~ Part III
Mesdames et messieurs... Encore une fois!!
Ca peut paraître présomptueux de faire un dictionnaire sur soi, mais moi ça m'amuse. :p

ALICE (In Wonderland): (1) Bible, saintes écritures. (2) Quand utilisé comme prénom, vaut la peine d'être idolâtré. Evoque le rêve, le romantisme et l'absurdité.

CHARLIE (Chad Michael Murray): Apollon juvénile. Phrase-exemple: "Mate un peu le Charlie!".

DUVET: Caractère de ce qui est mou, doux et chaud (et qui sent bon). Contrairement à la rumeur, peu d'objets répondent à ces critères. Un lit fait très bien l'affaire.

LITTLE BUNNY-BUNNY: Mou, doux et chaud, mais qui ne sent pas bon. Se rattrape par une incroyable 'cuteness', qui entraîne un désir subit de faire des poutous-poutous malgré l'odeur. Pour illustrer la définition, voir le personnage d'Elmira dans les Tiny Toons.

LUNATIC: Qualificatif désignant le Nocturnalien, selon certains philosophes du 21ème siècle. Il semblerait qu'il renvoie au caractère versatile et paradoxal du sujet.

PUCCA: Quintessence de la mode dite 'gothique'.

THESIS: Cauchemar, enfer sur Terre. Phénomène aussi appelé "La Terreur des 75 pages".

URBAN: Mot utilisé lorsque les poumons respirent plus facilement avec les gaz des pots d'échappement qu'avec l'oxygène de la campagne. De façon plus générale, désigne la souris des villes, par opposition à la souris des champs.

ZIZI COIN COIN: Cointreau + citron. Délice bucal.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:41 PM

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04 septembre 2003


I dressed in black (Miam Monster Miam)

Je me suis habillée en noir. Pour montrer qu'aujourd'hui, c'était différent.

# posted by Nocturnal Azure @ 9:34 AM

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03 septembre 2003


I woke up between dawn and night

"D’abord c’est juste un bourdonnement. Mon cœur se réveille et je le trompe pour le rassurer : c’était une voiture, un avion, voire le fruit de mon imagination. Alors que le bourdonnement devient régulier, je ne parviens plus a calmer les battements de mon cœur et je me prépare. Mes yeux s’ouvrent, mes oreilles se tendent, je bois un peu d’eau. Je me rends compte que j’ai chaud. Le bruit recommence, cette fois plus proche. Et je suis pétrifiée, mes sens en éveil, alors que l’inévitable évidence me frappe. L’esprit encore embrumé de fatigue, j’écoute… Ces tremblements me semblent remuer la terre elle-même. L’air électrifié, lourd, étouffant, résonne de la même façon que mon coeur dans ma poitrine, mon corps tendu brûlant sous les couvertures. Ces dernières me paraissant mon seul abri, je m’y blottis tout en pestant contre la chaleur. J’attends la déflagration qui fera bondir mon cœur… Les tremblements deviennent grondements, comme le grognement d’un fauve. Dans l’obscurité, j’attends son attaque finale . A l’extérieur, le fauve déchaîne les éléments. Terrorisée, je parviens à sortir de ma torpeur pour aller chercher le seul instrument qui pourrait m’aider : mon walkman. La musique emplit aussitôt ma tête, empêchant le fauve de m’atteindre. Non, peut-être que cette fois, il repartira bredouille. D’habitude, l’angoisse montant, je reste immobile et au moment où l’explosion se fait entendre, mon cœur frémit sous l’impact, je me replie sous moi-même, instinctivement, comme un insecte écrasé. Et je reste là, tremblante, étouffant sous ces couvertures qui n’ont pas pu m’abriter, bouchant mes oreilles pour me prémunir d’une éventuelle seconde attaque. Le fauve repu, m’ayant vidé de ma force et de mon sang, s’éloigne alors. Mais cette fois, parmi les battements rythmés de la musique, je perçois soudain une vibration dans l’air. Et je comprends alors que cette nuit, j’ai vaincu le prédateur. Il devra s’éloigner et trouver une autre proie. Toutefois, je sais d’expérience qu’il lui est arrivé de revenir pour m’arracher les derniers lambeaux de mon âme. En effet, les grondements se font toujours entendre, même s’ils semblent moins proches à présent. Il est toujours dans les parages, l’air est rempli de sa présence. Et le monstre frappe : un craquement surpassant la musique me remplit d’effroi et laisse mon cœur pantelant. Je monte le volume, consciente qu’il est déjà trop tard et il frappe une deuxième fois. Je presse les écouteurs contre mes oreilles comme si je voulais les enfoncer dans ma tête pour de bon. Il a réussi à déchirer l’air, la musique et mon cœur… Mais comment les gens font-ils pour survivre à un orage… ?"

23/6/2003, 3h du matin.

# posted by Nocturnal Azure @ 6:41 PM

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02 septembre 2003


Je rêve en plein et si je veux, je reviens

J'ai rencontré une esclave et une chèvre. Apparemment, dans ce pays-ci, il est commun d'employer les animaux comme esclaves également et la chèvre paraissait être la meilleure amie de la pauvre fille. Par contre, cette société était secouée par la révolution anti-esclavagiste. L'esclave me regardait donc d'un air méfiant et elle semblait prête à me sauter à la gorge plutôt que me donner les informations dont j'avais besoin pour la poursuite de mon voyage. Elle avait les cheveux courts, l'air rebelle d'une adolescente et portait des guenilles décolorées ainsi qu'un sac contenant sans doute le peu d'affaires personnelles dont elle disposait. Devant son air revêche, je me résolus donc à l'aborder autrement. Je sortai de mon propre sac une pipette de lait et quelques pilules nourrissantes provenant de ma ration de survie, posai les pilules par terre et lui tendai la pipette tandis que son expression passait de la suspicion à l'étonnement. Après quelques secondes d'hésitation, elle ramassa avidement les provisions et aspira le contenu de la pipette presque d'une traite. Je donnai le reste à la chèvre qui bêlait pour avoir son tour. A partir de ce moment, elle fut enfin convaincue que je n'allais pas l'obliger à être mon esclave, ni la livrer en pâture aux contre-révolutionnaires. Elle me raconta ce qu'elle savait: elle avait déjà tenté de s'échapper en allant de l'autre côté de la rivière. Il y avait d'abord une plage et ensuite des prés. Elle avait croisé près d'une centaine de vaches. Les troupeaux avaient été assaillis par des meutes de loups et elle n'avait pas osé s'arrêter pour la nuit. Son expédition s'était achevée ainsi.
Nous prîmes la voie des cieux dans cette direction, sous sa guidance. Alors que nous survolions la rivière, je vis un troupeau de vaches en train de la traverser. C'était des bêtes d'une espèce que je n'avais encore jamais vue; elles avaient un long pelage laineux, tournant vers le blanc cassé. Malgré la menace des loups (ou peut-être tout ce bétail n'était-il pas au courant), elles semblaient décidées à chercher de la nourriture de l'autre côté. Les animaux de cette planète semblent tous avoir le même rêve. Sur l'autre rive se trouvait effectivement une plage que les vaches mugissantes traversaient à grand peine, leurs sabots s'enfonçant dans le sable. Après la plage, quelques pinèdes et enfin... les prés. Des centaines de ruminants tous semblables y paissaient. L'herbe n'était pas verte mais jaune pâle et haute comme le blé. Nous continuâmes droit devant nous pendant quelques minutes encore, quand tout à coup, des éclairs verts se dispersèrent parmi les vaches, semant la panique. Une énorme meute de loups verts presque aussi grands que les vaches venait de décider qu'il était temps de dîner. Les vaches prenaient leur envol, les loups les poursuivaient dans les airs. Nous tentâmes de prendre de l'altitude, mais peine perdue. Ce fut un tableau surréaliste: les loups et leurs proies étaient devenus un tourbillon de vert et blanc montant vers le ciel, une nuée points verts et blancs gravitant autour de lui. Les couleurs se mélangeaient; le vert tendre des prédateurs contrastait avec la couleur sombre des arbres, le ciel bleu en arrière-plan faisait ressortir la blancheur des proies et la pâleur de leur cher pâturage. Nous prîmes conscience du danger de ce pourtant stupéfiant spectacle et décidâmes de trouver un refuge au sol. Nous nous posâmes parmi la pagaille du champ de bataille, mais les loups ne semblaient guère faire attention à nous, les vaches demeurant leur seule et unique cible. Au loin se trouvait un immeuble à appartements qui paraissait déserté mais qui pouvait faire une excellente cachette en attendant que les choses se calment. Alors que nous nous rapprochions en courant, je vis une terrasse en contrebas et une fenêtre entrouverte qui donnait vraisemblablement accès aux caves. L'endroit idéal. Je fus la première à sauter dans ce qui me semblait être une vieille buanderie. J'essayai alors de tirer vers moi le premier bout de tissu qui me tombait sous la main, pour aider les autres à entrer. La seule chose qui tomba dans mes bras fut un sac, celui de l'esclave. Je restai interdite et levai les yeux vers la fenêtre où j'entrevis un loup. Effrayée, me demandant où étaient les autres, j'entrepris de fermer les volets de la petite lucarne pour qu'il ne me voie pas. Je ne réussis mon entreprise qu'à moitié car l'animal, sans doute à cause du mouvement, se rapprocha de la fenêtre. A partir de cet instant, je n'osai plus bouger et à peine respirer. Le loup portait des lunettes de soleil. Ce devait être une des grosses pointures de la meute. Je savais qu'il m'avait vue mais il se demandait sans doute si j'étais une proie qui valait la peine de descendre dans ce trou. Alors qu'il faisait les cent pas devant ma tanière, reniflant de temps à autre pour essayer de déterminer ce que j'étais........... je me suis réveillée. Il était 9h14 du matin.


# posted by Nocturnal Azure @ 10:53 AM

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01 septembre 2003


Vous avez l'heure s'il vous plaît?

C'est fou ce qu'elles sont jolies, les filles des magazines. On en croise pas souvent, des comme ça. En tournant les pages des catalogues, je m'imagine être tour à tour une élégante brunette ou une malicieuse rouquine, qui suscite admiration et désir autour d'elle, parfaitement maquillée, habillée dernier cri, "excusez-moi vous avez l'heure?", sourire ravageur et tout le tintouin. Une sorte de mélange entre Wonder Woman (pour le regard déterminé, arf) et la brunette du catalogue Xandres (parce que putain ce qu'elle est mignonne). C'est beau de rêver, a-t-on coutume de dire. Faut croire que même les rêves sont esthétiques.

# posted by Nocturnal Azure @ 10:54 AM

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There's something about this day that's not at all like yesterday

Comme c'est le mois de septembre, vous savez, la rentrée, le changement dans les icônes des chaînes de TV, le temps qui vire au gris, les panneaux "nouvelle collection" trois fois plus chère dans les magasins et les hirondelles sur les fils, ben j'ai décidé de changer de layout aussi. Je suis donc une "groovy chick" à la place de la "country chick" que j'étais, c'est-y-pas merveilleux. Nana Osaki et le Goshinboku d'Inuyasha ont été remplacés, je suis un papillon qui sort timidement de sa chrysallide. Par contre je garde ma capacité à inventer des métaphores foireuses.
Welcome back! :D

# posted by Nocturnal Azure @ 10:13 AM

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