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And She Said...

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24 septembre 2004


Je dispose enfin d'une connexion Internet, donc je vous fais profiter de ces dernières semaines.

13.09.04
IKEA, mode d’emploi

Au préalable : trouver un partenaire de construction sur qui passer ses nerfs.

1. Déchirer fébrilement le carton très épais qui protégeait votre nouvel achat IKEA.
2. Tomber sur un amas de planches et se demander comment tout ceci peut devenir un meuble de deux mètres de haut.
3. Se sentir découragé par les explications très « simples » (et simplifiées) du feuillet qui accompagne votre futur meuble.
4. Si vous êtes maniaque : vérifier si tout le matériel est bien complet. Les petites vis « a », les grandes vis « b », les vis un peu plus grandes « c » qu’il faut pas confondre avec « b », les chevilles, les écrous, et bien sûr… l’inévitable manivelle labellée IKEA.
NB : La manivelle n’est pas adaptée aux vis « c », aussi pensez à vous munir d’un tournevis.
5. Trouver de la place pour construire ce qui vous semble être un immeuble entier en légos.
6. Massacrer les premières planches en les cognant contre d’autres meubles (tout aussi massacrés). Engueuler fermement votre partenaire en prétendant que c’est de sa faute.
7. Commencer à visser.
8. Terminer de visser au marteau.
9. Accrocher à un pan un de ces drôle de trucs en fer qui sont censés faire pivoter quelque chose.
10. Détacher le truc en fer. Ce n’était pas la bonne place.
11. Relire le feuillet en entier. S’applatir par terre, les yeux rivés à trois centimètres du dessin explicatif.
12. Raccrocher le truc en fer.
13. Mettre le deuxième pan. Au passage, ne pas oublier d’écraser malencontreusement les orteils du partenaire.
14. Détacher le deuxième pan. Le truc en fer également car il est dans le chemin.
15. S’engueuler avec le partenaire au sujet du truc en fer don’t l’emplacement semble être indéterminé.
16. Rattacher le truc en fer au premier endroit où l’on l’avait placé en marmonnant. Replacer le deuxième pan.
17. A ce stade des opérations, il est vivement conseillé de prévoir une aspirine.
18. Eviter de regarder le tas de planches qui restent et entamer la deuxième partie du meuble.
19. Se demander pourquoi le dessin explicatif indique un trou rond alors que vous avez un trou oval en face de vous.
20. Clouer, visser, cogner pour fignoler en ignorant totalement le feuillet explicatif qui, de toute façon, n’explique rien.
21. Se reculer pour admirer le travail fini : un meuble bancal, où rien ne pivote ni ne coulisse.
22. Remercier faussement le partenaire.
23. Trouver, après le départ du partenaire, un sachet de vis inconnues à l’endroit où il s’était assis.


Pain

First we touch and we hurt each other
Then we tear our hearts apart
We are too close and I can feel the pain
Fill my empty heart
Is this pain too much for me ?
Can I stay the same ?
When this pain consumes my heart
Will I be able to hold on to my soul ?
Kindness is something I don’t want or need
The sunshine would just dissolve me into light
Give a pain as pleasing as your sigh
So I can feel you all the day and night
And keep me from fading away
Il m’est très bizarre de réaliser qu’il y a à peine un an, je pensais encore de cette façon. Je vivais la douleur comme si elle était la vie même. A vrai dire, plutôt que de m’adapter aux souffrances que tout un chacun peut connaître, j’essayais de trouver mon bonheur dans le malheur. Ce qui était tout d’un coup beaucoup moins digne. Et puis, j’ai appris que l’on peut offrir autre chose que de la souffrance, et surtout qu’on peut trouver du bonheur dans le bonheur. Et mieux, que c’est le fait de vivre ces petits instants de joie qui nous donne une direction vers laquelle tendre.

Réécouter ces vieilles chansons seule dans mon nouvel appartement me rappelle une époque où j’étais seule, quelque part dans le Nord, dans une chambre qui était la mienne également.
D’ailleurs, les araignées avaient la même taille. (*brr*)
J’ai beau avoir un chez-moi on ne peut plus respectable, hyper équipé, très joli, pratique et moderne, je garde comme un goût de solitude dans la bouche. C’est pas si facile de vivre seul… D’accord, on n’a de comptes à rendre à personne. Mais parfois, on a paradoxalement envie que quelqu’un nous en demande, des comptes.
Ah, mais c’est juste le blues du solitaire débutant, c’est ça ? Ou bien s’agirait-il du stress habituel que je ressens à chaque fois que je suis bousculée dans mon quotidien ? "Qu’est-ce que je fous là ? Je vais réussir ce que j’ai entrepris au moins ? Et il faut que je pense à faire ceci et cela, et le frigo est vide, et le panier à linge est plein et et et…". Grande enfant ou petite jeune fille ?
Très confus, tout ça.
Pour la première fois en trois jours (hormis hier où j’ai trouvé une tarentule près de mon étagère à mangas), je me sens triste d’être dans cet appartement, pourtant si mignon. Pour un peu, les bruits paternels qui faisaient vivre ma maison me manqueraient. (O_o) Maintenant, quand j’entends un bruit, c’est la porte d’entrée qui se referme sur ma propriétaire ou son fils, ou bien le grondement du tram dans la rue. C’est un peu comme si ces sons ne m’étaient pas destinés.

22.9.04
I will try hard to be a spark of power

Un bureau, quelque part à Bruxelles. Une nuée d’étudiants au-dehors. Mon stress de ce qui pourrait suivre.
Lumière blanche et aperçu de ce qui se trouve dans la tête de Noctie. Ouvrez les guillemets.
Désolée, mademoiselle, mais nous ne prenons que les meilleurs. * dit une jeune femme au regard sévère, coiffée d’un chignon, genre secrétaire-de-quelqu’un-d’important*
Comment?! Vous jugez que je ne suis pas apte à suivre vos cours?? *air outragé*
Si vous préférez le dire de cette façon… *sourire sarcastique*
C’est une honte!! Inscrivez-moi et vous allez voir ce dont je suis capable! Je relève votre défi ! *zoom sur le regard déterminé*

Fermez les guillemets.
Vous croyez que je trouverai un guide des solutions sur Internet ?



Hoe sterk is de eenzame fietser die kromgebogen over z’n stuur tegen de wind, zichzelf een weg baant ?
(Le cycliste solitaire qui, penché sur son guidon, se fraie un chemin contre le vent, à quel point est-il fort ?)

Plus que l’étendue verte, plus que les sifflements assourdissants, plus que le jeu lui-même, c’est le silence qui m’a impressionnée. Un but, unique, à la fin du match. Et ce silence étrange, parce que pas tout à fait un silence. Et pourtant, la consternation est palpable. Happé qu’on était par le bruit, on se sent à présent happé par la déception du public. Et on regarde sans voir. Drôle de sensation pour quelqu’un qui, comme moi, manque de « sens sportif ».
Le « sens sportif », c’est quoi ? C’est ce que je qualifierais très cyniquement comme la sueur qu’on dégage à voir d’autres suer. Ou de façon plus poétique, l’empathie que l’on ressent envers ceux qui, au bout d’un effort physique intense, se paient un petit morceau de gloire et de satisfaction. Je manque sans doute de testostérone dans ce domaine (car je rappelle que les hormones ne font pas de discrimination sexuelle, elles se mélangent chez l’homme et la femme en parfaite balance du yin et du yang).
Pourtant, j’avoue que certains détails pourraient combler, de temps à autre, mon déficit. Rien que le fait de savoir qui encourager, par exemple. Tout con, hein, mais ça revêt toute son importance quand on sait que pour les handicapés du sport (à savoir, moi), il ne s’agit jamais que de deux équipes qui se courent après pour Dieu sait quelle raison. Et subitement, il y a d’un côté les « bons » et de l’autre, les « méchants ». Même si on semble toucher là le sens profond de l’existence, la plupart des joueurs restent encore anonymes à ce stade (depuis que j’ai retenu le nom d’Alonzo, j’en ai fait mon idole). Ensuite, sentir avec tout son être l’attention de 40.039 personnes (y’a un compteur de spectateurs dans le stade, truc de ouf) focalisée sur un petit bout de cuir qui, de loin, paraît blanc mais qu’on devine strié de noir… c’est, comment dire ? Fascinant ? Ce mot n’est pas assez précis pour décrire le mélange d’émotions que cela suscite. On se surprend le coeur battant, malgré le manque d’hormones mâles (et voilà pourquoi ‘fascinant’ n’est pas le mot qui convient : nul étonnement dans la fascination). Et puis, n’oublions pas cette fâcheuse tendance à se persuader que notre petit personne peut avoir une quelconque influence sur l’issue du match. Tendance d’autant plus ridicule qu’on ne distingue même pas les mouvements des joueurs, genre « Il a fait un petit pont ! ! » - « Huh ? Où ça ? ».
Je finirais presque par comprendre que le foot, c’est pas seulement mettre un ballon dans un filet (d’ailleurs, si la définition s’arrêtait là, on confondrait avec le basket).

22.09.04 ; 23:36

L’avocat dans ma salade n’était pas mûr. Moi non plus.
Dans ma petite chambre où l’entend les derniers trams passer, je me suis mise à réfléchir. Je m’étais déjà reproché mes 14 ans et ma Lolita attitude. Bien plus tard, je m’étais encore reproché d’avoir laissé la passion ronger ma vie. Y’a-t-il quelque chose que je ferais mal à mon insu, quelque chose que je me reprocherais dans quelques années ? A bien y réfléchir, peut-être que oui.
Je ne suis encore qu’une enfant gâtée. Ce qui fait de moi une jeune fille un peu gâchée.

# posted by Nocturnal Azure @ 3:52 PM

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01 septembre 2004


Taiyou ga moeteiru

Aaah... ce bonheur... L'odeur de peau grillée au soleil. La chaleur des rayons. La brise rare mais si rafraîchissante.
C'est ça aussi, l'été! J'avais presque oublié à quoi il ressemblait, enfouie que j'étais au fond de ma chocolaterie. Les feuilles jaunissent déjà, il y a de plus en plus de nuages mais qu'importe! J'adore le moment triomphant où l'on se retrouve devant son miroir à vérifier les traces du maillot.

# posted by Nocturnal Azure @ 3:50 PM

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