Did you read the book of love?
Here's the hot potato!
1. Combien lisez-vous de livres par an ?Environ une dizaine et ça fait tiep, ce nombre, quand on doit le calculer. Je lirais volontiers davantage, mais je ne me tiens pas assez au courant de l’actu littéraire pour pouvoir choisir parmi la multitude. C’est aussi une question de goûts : je lis souvent des livres du même genre, avec un certain humour, une certaine fantaisie, beaucoup de rebondissements, des sentiments et pas trop prise de tête. Difficile, vous avez dit ?
Je ne compte pas vraiment les mangas ni les BD parmi les livres (sinon, il faudrait quand même décupler ma dizaine). Par ailleurs, je ne lis quasi plus de franco-belge (trop de mal à me replonger dans ce style graphique et narratif).
2. Quel est le dernier livre que vous ayez acheté ?« Dinky rouge sang » et « La dame qui tue » de Marie-Aude Murail, auteur pour ados que je vénère. J’avais déjà lu ces deux livres en bibliothèque, mais j’ai eu envie de complèter ma collection de « Nils Hazard ». ? Celle-ci a l’art de me faire frissonner autant qu’un Harry Potter (oui, je frissonne en lisant HP, pas vous?) tout en me faisant rire autant qu’un sketch d’Anthony Kavanagh.
Niveau mangas, ça doit être « 20th Century Boys » 16 et « Kare First Love » 1, l’un excellent, l’autre très bof.
3. Quel est le dernier livre que vous ayez lu ?« Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède » de Selma Lagerlöf, édition de 1948 emprunté à mes grands-parents (trop agréable, l’odeur poussièreuse des vieux bouquins). J’ai une nette tendance à préférer les livres pour enfants. D’où le fait que je n’arrive décidément pas à me plonger dans « Le conte de Monte Christo » ou « La petite Fadette » (toujours empruntés à mes grands-parents).
Pour en revenir à « Nils Holgersson », ce fut une agréable (re)découverte, outre le côté un peu touristique genre « viendez tous en Suède voir comment c’est bo ». Je ne peux résister à l’envie de vous faire partager ces moments intenses ; citons : « (…) les oies avaient volé droit vers le Sud, mais en quittant la vallée de Fryken, elles prirent une autre direction et, par le Vermland occidental et le Dalsland, elles se dirigèrent vers le Bohuslän. » Malgré la présence fort utile d’une carte de la Suède en fin de volume, autant vous dire qu’il est assez difficile de situer l’endroit où ces satanés volatiles se dirigent. D’autre part, l’auteur abuse un peu de descriptions colorées mais un peu surréalistes, avec des « rives jaunes grâce aux bois dorés par l’automne », des collines qui « bleuissaient à l’est », des montagnes « d’une couleur si douce et si tendre qu’elle n’avait pas de nom ». Cet endroit que je viens de citer n’est autre que le Frösö, dont la ville principale est OEstersund où dominent l’Areskutan et les fjells d’Ovik. Ca a l’air charmant.
4. Listez 5 livres qui comptent beaucoup pour vous… Ces questions qui tuent. En fait, y’a vraiment pas beaucoup de livres qui peuvent se targuer d’avoir été dévorés plusieurs fois par ma modeste personne (hormis peut-être, mes Jojo Lapin quand j’avais 6 ans). Deux ouvrages se détachent cependant :
- « Alice au pays des merveilles » (quand je vous disais que j’aimais ce genre de littérature) de Lewis Caroll. Je l’ai lu sur le tard, à mes 15 ou 16 ans et c’est devenu immédiatement un chouchou. 4 ans plus tard, je présentais un travail sur « Alice » à mon examen de littéraure anglaise.
- « Le petit prince » d’Antoine de Saint-Exupéry (pour changer de genre, arf), lu aussi sur le tard. La seule oeuvre que je peux lire et relire et toujours redécouvrir.
En grattant encore un peu, je pourrais également citer :
- « Baby Sitter Blues » de Marie-Aude Murail, le premier volume de sa série des « Emilien » qui m’a fait découvrir cette auteur. En plus de m’avoir comblée d’une suite d’aventures pour son héros (j’adore les séries), elle a mis à ma disposition un nombre incalculable de citations et de passages mémorables, de Paolo Conte à Gérard de Nerval.
- « La pierre et le sabre » suivi de « La parfaite lumière » d’Eiji Yoshikawa, deux briques énormes qui, curieusement, ne m’ont jamais rebutée à la relecture. De plus, j’y suis très attachée car je les ai arrachées à la bibliothèque de mon collège. J’y traînais assez souvent, surtout depuis que j’avais répéré l’existence d’un rayon « littérature japonaise ». Pour occuper une heure de fourche, je m’étais donc mise à feuilleter, puis à lire « La pierre et le sabre ». Impossible d’en décrocher. Impossible même de m’en désaisir. Je n’avais même pas achevé le premier tome que je suppliais le bibliothécaire de me les vendre, puisqu’il les avait en double exemplaire. Ils gardent la bonne odeur des anciennes bibliothèques mal aérées.
Je commence un peu à peiner sur l’exercice. Si on veut passer en mode nostalgie bédéphile, je ne peux pas passer à côté des « Tuniques bleues » de Lambil et Cauvin, dont j’ai toujours apprécié l’humour, et surtout de « Bob & Bobette » de Willy Vandersteen, stars de mon enfance, premiers signes avant-coureurs d’un fanatisme certain tant je connaissais par coeur leur centaine d’aventures (il ne se passait pas un départ en vacances sans que je fasse ma provision de B&B, comme on choisirait ses chaussettes).
Et si on veut passer en mode otaku refoulée, il me faut parler…
D’Inuyasha, hé si. :D Vous l’attendiez au tournant, celle-là, hein ?
5. A qui allez-vous passer le relais (3 blogs) ?Puisque les non-bloggants semblent si peu enthousiasmés... :D Et qu'il reste des gens dans mes links, ô joie!
Anna,
Tonio et
Le Panda?
# posted by
Nocturnal Azure @
10:23 AM
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