Giant lizards eating dear, growing appetite as they notice that their prey's still breathing
Si les larmes que l'on verse pour pas grand chose, ce sont des larmes de crocodile, alors les colères que l'on pique pour des queues de cerise, c'est quoi? Des colères d'alligator?
Ce que je ressens dans ces moments-là s'apparenterait peut-être bien à un lézard géant qui s'agite dans la mare de mes entrailles. Et qui formerait un tourbillon viscéral, une tempête intestinale, une imposion qui ne demande qu'à exploser.
La paix intérieure qui m'avait immédiatement envahie quand j'ai posé mon sac dans mon ancienne chambre s'est vite vue remplacée par un autre sentiment, bien connu celui-là, cette exaspération, cette furie refoulée. Fermer les yeux, avaler un bon coup, proférer deux-trois injures et soupirer bruyamment. Une habitude que j'ai prise.
Mon père a insisté pour aller au cinéma voir "Comme une image". Un film sur les relations père/fille, paraît-il. Au sortir de la salle, l'impression d'avoir vu un bon film, sans nul doute, avec de bons acteurs (Virginie Desnarnauts?!! Oui, ok, je regardais Hélène et les garçons, vous pas peut-être??), et des personnages touchants. Même si je ne fais pas de chant, même si mon père n'est pas un célèbre écrivain, même si je n'ai aps de problème de poids, papa il y a pourtant quelques passages qui auraient peut-être dû entrer par une oreille et ne plus en sortir.
"- Ca se sent que c'est une femme qui a réalisé ce film. C'est un point de vue très féminin.
- Parce qu'il ne laisse pas de chance aux hommes de se racheter à la fin?"
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Nocturnal Azure @
8:22 PM
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