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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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29 octobre 2003


Est-ce qu'on en voit jamais le bout ? - Non, répondent mes yeux, ... seulement quand on est au bout (Mylène Farmer)

La nuit m'a semblée interminable. Alors que je priais mon estomac de ne pas déborder, j'ai profité du temps imparti par les troubles que m'ont occasionné deux tranches de saumon et une canette de coca (light) périmé pour m'extasier devant les hasards de l'existence. Hasards qui n'en finiront sans doute jamais de m'étonner. Comment rester de marbre devant tant de tournants subits que prend la vie, sans vous consulter? Alors que je faisais mentalement la liste de ces changements de route, j'ai bien dû me rendre à l'évidence: toujours vérifier la date de péremption de ce que l'on mange.



# posted by Nocturnal Azure @ 3:58 PM

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28 octobre 2003


Humeur Killer (Mylène Farmer)

Premier jour: début des hostilités. Mouvements détectés dans la région méridionale. Une opération est aussitôt lancée par les autorités pour étouffer la rebellion. Toutefois, le peuple ne se fait aucune illusion: la guerre est inévitable.
Deuxième jour: La guerre éclate. La percée ennemie se fait ressentir jusqu'aux extrémités du royaume. L'armée ne peut retenir les débordements. Ces évènements sanglants coïncident avec l'entrée du pays dans une période troublée où il s'efforce de maintenir son économie à flot.
Troisième jour: le peuple, fortement touché, exprime son désarroi par une démonstration de violence qui déstabilise le gouvernement. Ce dernier tente désespérément d'enrayer la colère du peuple. Le premier ministre s'est déclaré "très frustré" de la situation.
Quatrième jour: légère accalmie. Les relations internationales s'améliorant, le gouvernement parvient à retrouver une certaine stabilité.
Cinquième jour: alors que les choses semblaient enfin s'apaiser, un dernier coup de théâtre retentit: les autorités sont accablées par des vagues de mécontentement. Afin de se prémunir contre une éventuelle rechute, des mesures très strictes sont prises. Espérons que les derniers réfractaires se calmeront enfin.

Vous allez encore dire que je me plains, mais... c'est chiant d'avoir ses règles.

# posted by Nocturnal Azure @ 2:48 PM

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21 octobre 2003


All (K's Choice)

Is there anything you want from me
My arms, my life, my energy
I don't know how far I can go


Trop. Mon coeur est en crue. Il déborde enfin. Trop de choses dans mon coeur, trop de bonheur, trop de tristesse aussi. Des mélanges. Je ne savais pas que la capacité d'un coeur était aussi grande. Je donnerais tout, tout ce qui se déverse, tout ce qui reste encore, tout ce qui est à venir. Cette inondation de sentiments ne me noie pas, au contraire, je n'ai plus d'autre envie que celle de partager mon trop-plein.


# posted by Nocturnal Azure @ 4:05 PM

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17 octobre 2003


Niveau de seuil critique atteint.
Perte de carburant.
Emballement des machines.
Alerte de niveau 5.

Vers le ciel ou vers la terre?


# posted by Nocturnal Azure @ 12:52 PM

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14 octobre 2003


The Tree

A forest seen from afar. It looks so soft, I feel like touching it.
"Stroking the forest"... O_o Gosh, sometimes I get so lyrical...


# posted by Nocturnal Azure @ 1:32 PM

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13 octobre 2003


But I'm afraid to wake up (K's Choice)

C'est fou comme je déteste me lever tôt le matin. Déjà je suis censée me réveiller en musique par la chaîne hi-fi. Peine perdue, le "VVV" vrombissant de la machinerie qui se met en route me réveille bien avant. Même si la musique se lance en douceur. Les concepteurs sont cons... Ensuite, je me lève en titubant pour ouvrir le volet. Bien souvent, c'est pour découvrir qu'il a plu/pleut/va pleuvoir. Les oiseux chantent, ces sales piafs, on dirait qu'ils sont heureux de s'être réveillés avant moi. Il fait noir dehors, j'ai cette impression que le monde entier dort encore.
Premier geste de la journée: me faire un café. Les mêmes gestes, jour après jour: rincer la cafetière, remplir le réservoir d'eau, balancer un filtre et du café (important: mettre juste la bonne dose. C'est difficile d'écarquiller les yeux quand les paupières sont encore scellées), et enfin, appuyer sur le bouton. Sortir une tasse, deux sucres, une cuillère. Je pourrais le faire les yeux fermés. Je me verse ma mixture et vais m'asseoir sur le canapé. Le seul moment de calme: celui où je bois mon café, celui qui me prend plus de la moitié du temps de l'opération. Seulement mon père descend, appuie sur l'interrupteur (aaaaaah, non... pas la lumière), allume la radio (aaaaaah, non... pas le bruit) et me dit bonjour (et moi de répondre par un grognement plus que par une parole humaine). La radio confirme qu'il ne fera que pleuvoir toute la journée.
Bon, je vous passe les autres détails, ils sont ennuyeux, hormis le moment décisif où je passe cinq bonnes minutes plantée devant la garde-robe à me demander ce que je vais mettre en fonction de la température au sol et du degré de pluviosité, mais le reste est sans importance.
Toujours ces gestes répétés. La routine, l'habitude, le comportement de robot. C'est le matin, lorsqu'on est pas encore sorti du brouillard, qu'on le voit le plus. Je déteste le matin.


# posted by Nocturnal Azure @ 11:03 AM

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12 octobre 2003


Big kaleidoscope (K's Choice)

Je vois un monde en nuances de gris. Des formes géométriques blanches qui s’entrecoupent, se juxtaposent et changent de couleur. Virent au noir. Le mouvement perpétuel. De temps en temps, un trait rouge vif perce la monotonie de cet univers parallèle aux couleurs high-tech. Les carrés deviennent rectangles, les rectangles se transforment en losanges, les losanges eux-mêmes se changent en trapèzes. Des lignes noires, blanches, grises coupent les formes. Et toujours ce trait rouge, comme une erreur optique. Comme si quelqu’un saignait lentement.

# posted by Nocturnal Azure @ 12:31 PM

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11 octobre 2003


C'est pas facile de savoir pourquoi, pas facile, pas possible de compter sur soi (Louise Attaque)

Aujourd'hui, je me suis levée et paf! L'inspiration était revenue! C'est le cas de le dire...

Un pigeon s'est cassé la gueule sur ma fenêtre. Ca arrive souvent, mais d'habitude, ça se passe plutôt sur les fenêtres de la cuisine. Ils sont vraiment nazes, ces pigeons... Y'a qu'à eux que ça arrive! Jamais vu de moineau ou de merle s'y laisser prendre! Comment je sais que c'est un pigeon? Oh, mais on voit très bien la forme, j'ai sur ma vitre un motif de pigeon de plein vol, la tête tournée vers la gauche (le bec est bien visible), avec la queue en arrière-plan, toutes plumes dehors. Le tout soigneusement imprimé bien au milieu de la fenêtre. Il fait tellement sombre ici que les pigeons confondent ma chambre avec une caverne.

# posted by Nocturnal Azure @ 6:49 PM

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07 octobre 2003


There's a fire burning in the hall, it looks great, I don't care, let it burn (K's Choice)

Trop de vent, trop de pluie. J'ai rêvé que des roues de feu détruisaient ma ville.

# posted by Nocturnal Azure @ 2:13 PM

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06 octobre 2003


On the wall, it ain't white (K's Choice)

Je marchais. Jusqu'à l'endroit où l'obscurité engloutissait le paysage. Mes pas grésillaient sur le gravier.
Je marchais. Je voulais voir ce qu'il y avait là où les rails s'arrêtaient. La lune était entourée d'un halo de nuages. Le fruit défendu coulait dans mes veines et empêchait le vent de m'atteindre.
Je marchais. Juste par curiosité, encore un peu plus loin. Je m'enfonçais vers les ténèbres.
Je marchais. Et après le dernier réverbère, je l'ai vu.
Le mur.

# posted by Nocturnal Azure @ 10:59 PM

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05 octobre 2003


MSN - First Chapter

Soit deux jeunes un dimanche soir sur le Net:
X says:
ne te moque pas de l'humour des papous
Y says:
ah pardon? t as un gd parent papou?
X says:
mon chien est papou
Y says:
kiki??? O_o
X says:
vi!!!
X says:
t'as pas remarqué?
Y says:
je pensais qu il etait ouzbheke O_o
X says:
ah ben non


# posted by Nocturnal Azure @ 11:43 PM

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03 octobre 2003


Plus que du vent ne tombe de la pluie (Louise Attaque)

Il y a des jours où je ne comprends pas pourquoi les gens n'aiment pas la pluie. Toute cette eau qui se déverse a sur moi un effet apaisant. Comme si le monde prenait une douche.
En fait, je ne devrais pas parler de "la pluie" comme quelque chose de général. Il y a plusieurs sortes de pluies, et une seule d'entre elles me fait ce genre d'effet. C'est l'arrosage tendre et caressant, l'averse douce qui s'épuise calmement, goutte après goutte. Cette sorte de pluie dont on dirait qu'elle se pose plus qu'elle ne tombe. Et le bruit mouillé de l'eau sur les feuilles. Et l'odeur humide de la terre qui luit. Dans ces moments-là, comme aujourd'hui, je sors. Le ciel uniformément gris n'a rien à m'apprendre, mais le concert de la pluie qui crépite sur l'humus m'interpelle toujours. Rien de plus délicieux que cette salade de gouttes... Elle éveille en moi une tendresse infinie, une envie de chaleur et une nostalgie profonde, tout en mettant du baume sur chacune de mes douleurs. Cette pluie-là berce et endort le petit enfant en moi.

# posted by Nocturnal Azure @ 6:05 PM

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