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And She Said...

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    This is my publico-private garden of lunatic thoughts. If you don't like the fragrance, please reset.


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31 juillet 2003


Believe

Bravely I look further than I see
Knowing things I know I cannot be, not now


Voir plus loin que le bout de mon nez semble impliquer chez moi une dépersonnalisation certaine. Ce serait sortir de mon caractère de petite fille bien organisée, pour qui les choses doivent rester à leur place. Cependant, et puisque l'être humain est en évolution constante (à quand l'oeil en plein milieu du front?), le changement s'opère, je me transforme, j'éclos, je renais, je vis.

I'm so aware of where I am, but I don't know where that is
And there's something right in front of me and I


Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais. Je sais où je suis, mais je ne sais pas où je serai demain. Et si j'y vais, m'y retrouverai-je? Et si je me perds ou si c'est un mur que je trouve... ? Quoi qu'il en soit, il y a quelque chose.

Touch the fingers of my hand
And I wonder if it's me


En serrant les poings très fort, on garde la marque de nos ongles imprimée dans la paume. Mmmh? C'est pas intéressant? Mais si, je vous jure!

Holding on and on to theories of prosperity
Someone who can promise me
I believe in me


Le bonheur, c'est de la théorie. Un truc sur lequel on nous fait fabuler depuis la plus tendre enfance. Des belles phrases. Le bonheur, on le trouve pas. C'est pas comme les emmerdes, elles, on les trouve sans faute, parfois elles sont même en avance. Le bonheur, c'est juste de savoir qu'il existe pas.

Tomorrow I was nothing, yesterday I'll be
Time has fooled me into thinking it's a part of me


A la seconde où j'aurai écrit ces lignes et à la seconde où vous les aurez lues, tout ça sera déjà du passé. Le temps est subjectif, dans le fond. Le passé nous pèse et le futur nous effraie. Les regrets nous rongent et les désirs nous assiègent. Ne pas oublier tout en ne regrettant rien. Lever la tête et ne pas voir trop loin.

Nothing in this room but empty space
No me, no world, no mind, no face


Un nirvana de vide... Un trou noir paradisiaque...

Touch the fingers of my hand and tell me if it's me
Holding on and on to Love, what else is real
A religion that appeals to me, oh
I believe in me


Parce que bon... je défie qui que ce soit de me dire qu'il est né avec l'intention de rester seul. Le choix qui se pose à tout le monde est:
a) renouveler votre abonnement à "Espoir Magasine", ce en quoi vous nous devrez la somme de *** Souffrances ou *** Doutes (en fonction de votre caractère);
b) vous désabonner, auquel cas nous vous conseillons "Suicide, ma passion".

Can you turn me off for just a second, please
Turn me into something faceless, weightless, mindless, homeless
Vacuum state of peace


Quand le vent m'emporte et que je vois le toit des maisons, quand je me téléporte sur l'avion à trois mille mètres d'altitude, quand je vole à travers les champs et les buildings... En fermant les yeux...

Je boufferais le monde aujourd'hui.

# posted by Nocturnal Azure @ 5:57 PM

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30 juillet 2003


26/11/2000

~ Dans la laideur de la souffrance, la peur de te perdre et un arrière-goût de larmes salées, dans cette atmosphère dure et triste, le froid monte progressivement du bas de mon corps pour gagner le cerveau et figer mon sang dans mes veines. Sans toi, il n'est pas de chaleur, il n'est pas de paix, de repos. L'harmonie est remplacée par le chaos de mon esprit délabré. Pis que cela, mon coeur ne sait plus comment battre sans la présence du tien pour me donner la cadence. J'erre sans but dans un sommeil éveillé d'où je ne puis espérer aucune délivrance. Et demain, demain encore, il faudra lutter, attendre avec patience et pourtant impatiemment, le moment où, enfin, nos mains se rejoindront et où nos coeurs battront à l'unisson, dans la fébrilité de nos vies enlacées. ~

Ah bah putain...
J'avais oublié que je pouvais penser comme ça. On dit des choses bizarres sous l'influence de l'amour quand même...

# posted by Nocturnal Azure @ 2:08 AM

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28 juillet 2003


Holding on and on to love, what else is real, a religion that appeals to me

Il y a un mur dans le jardin de ma mère qu'une plante grimpante a complètement envahi. Ses fleurs sont étranges et m'ont semblées aliens de prime abord. Selon les dires maternels, il s'agirait d'une "fleur de la passion". Les pétales sont courts et tombent vers le bas tandis que le pistil s'étire vers le ciel. On dirait une petite danseuse fière de sa nouvelle robe. L'ensemble est de taille assez importante pour une fleur et cela lui confère un caractère exotique et impressionnant.
Or cette plante se meurt. Depuis deux bonnes années maintenant et pour une raison inconnue, des branchages sans vie ont remplacé les petites danseuses exotiques aux parures mauves et jaunes. Cette "fleur de la passion" a eu un certain feeling... Sa passion s'est flétrie en même temps que la mienne. Cependant, une branche fleurit toujours. Eclair vert au milieu du brun, elle zèbre le mur de son courageux élan. Reviendra-t-elle l'année prochaine?

De toute façon, une plante peut toujours se servir de ses graines pour renaître autre part...

# posted by Nocturnal Azure @ 9:23 PM

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25 juillet 2003


Noctie's Dictionary ~ Part I

ARACHNIDES: espèce animale terriblement laide que Dieu a créée pour effrayer la femme. De la famille des insectes, elles sont caractérisées par des mandibules répugnantes, huit pattes tâtonnant le terrain et une toile traîtresse.

ATTILA: idéal, vision parfaite du genre masculin pour les nocturnaliens, à en croire une analyse très poussée du prénom. Ces dires ayant été prouvés par un attirance particulière pour les voyous, leur véracité n’est plus à remettre en doute.

CANOPY : champ céleste aux multiples facettes, éternel et impénétrable.

CHANCE: le meilleur moyen de savoir l’avenir, c’est de le parier.

COMPUTER (PERSONAL) : le meilleur ami de l’homme. Outil servant à communiquer, à travailler, à… tiens, non, pas à tout.

DIZZINESS : (a) fait d’avoir la tête qui tourne à cause de la taille minuscule des gens en bas. (b) Lorsqu’on se rend compte que l’être humain n’a pas d’ailes.

KARAOKE: acte de chanter faux en se croyant à Forest National. Etre dérangé en pleine montée de decibels est source d’embarassement.

MONTGOMERY: métro bruxellois où les jeunes se retrouvent volontiers. Le café Planet Sandwitch (aujourd’hui fermé) était surtout le lieu où la jeunesse amie de Noctie aimait à se donner rendez-vous. Le demi-litre de bière n’y coûtait que 2 euros.

PENCIL (PROPELLING): outil divin retranscrivant le contenu de l’esprit sur une surface appelée papier.

SHAKESPERIAN : qualificatif à connotation positive utilisé pour faire référence à la langue de l’auteur dont cet adjectif est inspiré. Allie le côté tragique et inlassable (« Ô combien tragiques sont les études » ; Nocturnus Azurus, ‘Too Much Ado About Something’).

THUNDERSTORM: activité électrique céleste effrayante la nuit mais fascinante le jour. Le bruit engendré (le tonnerre) a pour seul but de déchirer l’âme. Les éclairs sont réputés plus dangereux, mais sont bien plus beaux à regarder. Voilà pourquoi l’orage est considéré comme traître et sournois.

TRANSPORTATION : regroupe principalement le train et le métro. L’activité favorite consiste alors à éviter le regard des autres tout en leur imaginant une vie dès qu’ils ont le dos tourné. La faune transhumante est de tout âge et de tout poil, permettant ainsi à l’imagination de s’épanouir. Le meilleur instrument de ce développement cérébral est le walkman (ou discman pour les observateurs plus fortunés), appareil prodiguant la musique de fond à l’âme en éveil. Il est toutefois conseillé de choisir les derniers wagons afin d’éviter trop de proximité et une intrusion dans l’espace personnel.

WINDOW : endroit de prédilection des nostalgiques, en particulier en été, une douce musique s’ajoutant au charme de cet havre de paix. Sauf quand le voisin a décidé de fumer dans le jardin.

# posted by Nocturnal Azure @ 7:05 PM

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24 juillet 2003


No bangs, no yells, merely the sea

Je ne pouvais pas revenir de la mer sans avoir connu d'expérience. Que les esprits vicieux se calment tout de suite: je ne parle pas de ce genre d'expérience. Il se trouve qu'à chaque fois que je vois la mer, peut-être à cause de son côté "source-de-tout", je me plonge dans une séance d'introspection au moins aussi profonde que l'étendue que j'observe. Bien entendu, l'expérience est d'autant plus forte si je vais seule à la rencontre de la mère-mer. Cette fois était de celles-là.

D'abord c'est le sable. Je le traverse tête baissée, comme un géant écrasant les dunes d'un minuscule désert, le regardant changer de consistance. Bon, j'avoue, c'est un leurre pour éviter d'avoir dans mon champ de vision les pathétiques touristes en maillot bariolé. A noter qu'il vaut de toute façon mieux regarder où l'on marche pour ne pas mettre le pied sur une méduse échouée.
J'aime le bruit des vagues mais je déteste les cris des gamins surexcités. Pour les empêcher de m'atteindre dans mon petit monde, j'ai recours à l'instrument universel de parade contre tout intrus, j'ai nommé: le discman. Les écouteurs vissés aux oreilles (Miam Monster Miam, "I Call Your Name". Certaines musiques ne vont pas du tout avec la mer, j'ai mis cinq bonnes minutes avant de me décider pour celle-là), je contemple la flotte. Je me mets à parier avec les vagues. Laissant mes pieds s'enfoncer dans le sable mouvant, j'étudie leur formation. Quand j'en vois une qui me paraît suffisamment grosse pour s'échouer loin sur le rivage, je pose la mise: "Si elle me touche, ma vie sera meilleure". Mais malheureusement, la vague avait décidé de confirmer que je n'étais pas faite pour le bonheur et meurt sans me toucher, par esprit de contradiction (oui, je ne suis pas faite pour le bonheur, un test de Femmes d'Aujourd'hui me l'a révélé). Je déglue mes pieds du sable afin de m'avancer un peu dans l'espoir de réussir au moins un deuxième pari peut-être moins ambitieux. Pas de bol, dans ma foulée, mon discman saute, la musique et la magie s'arrêtent, retour aux cris des mioches en délire. Vaut mieux pas tricher avec les vagues. Et faudrait vraiment que je me rachète un nouveau discman.
Ce genre de situation grotesque ne serait pas arrivé si j'avais eu quelqu'un auprès de moi. Quelqu'un qui aurait fait disparaître les décibels. Quelqu'un à qui j'aurais pu dire "Regarde!" en pointant l'horizon. Lorsque j'ai relevé la tête après mon pari avec les vagues, j'ai à nouveau découvert que j'étais seule. Autour de moi, rien que de l'oxygène, de l'hydrogène et sans doute beaucoup d'iode. Désir basique de ne pas laisser la solitude avoir le dessus, mais ô combien inassouvi.

Comment un micro-évènement peut-il me lancer dans des réflexions aussi poussées? Je ne parle même pas des vagues, des touristes et du discman, de façon générale, une connerie peut mettre en branle toutes mes neurones en moins d'une nanoseconde. Ma paranoïa, mon imagination débordante et mon côté analyste m'auront propulsée au-delà de Pluton bien avant que l'homme n'ait trouvé le moyen d'y arriver, à l'issue de calculs compliqués.
Au fond, mes trips délirants (ou mes délires trippants, je ne sais comment le dire) ne sont pas toujours négatifs. Ils peuvent traduire un besoin de rêves, une sorte de recherche de satisfaction, une catharsis en d'autres mots. La tête dans les nuages, mais les deux pieds sur terre, voilà une façon bien agréable de vivre.
Sauf si nos pieds s'enfoncent dans le marécage terrestre et que les vagues ondulantes du bonheur refusent obstinément de nous atteindre.

# posted by Nocturnal Azure @ 12:31 PM

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19 juillet 2003


For our future, our land

Le rituel quand je reçois le Vif l'Express, c'est de passer la matinée en le feuilletant, une tasse de café à la main. Ce que je lis? L'horoscope (où au moins une fois par mois, je rencontre l'homme de ma vie), les BD (j'aime bien Les Gosses... Je déteste Ducobu, mais je lis quand même), les caricatures politiques (j'ai toujours préféré les Guignols de l'Info au JT de la RTBF. La dérision fait passer la pilule), le programme télé (Goddam, y'a encore que dalle cette semaine)... Je regarde les images des articles et je lis les titres et les passages en gras, c'est toujours le plus intéressant. La photo d'un gamin portant un sac-à-dos en peluche rose et une mitraillette ou un théâtre grec sous le clair de lune. Je m'instruis à ma manière: ce matin, j'ai mis des visages sur les noms de ministres pour qui j'ai voté en mai (arf). Si d'aventure, un article m'intéresse, je le commence mais ne le termine jamais. Je sais pas pourquoi, un peu comme si j'allais lui faire honte si je le lisais en entier. Je m'arrête toujours en cours de lecture et éventuellement lis le dernier paragraphe.
Sa valeur en tant que magasine, c'est de finir à côté des toilettes où il sera plié dans tous les sens pour conserver la page où la lecture s'est vue interrompue par la fin du besoin pressant.

Aujourd'hui, prise par je-ne-sais-quel élan patriotique, j'ai commencé (et pas terminé, comme d'habitude) un article sur Albert II. Serais-je devenue royaliste? Sa bouille de Bon-Papa m'a parue tout d'un coup éminement sympathique... "Si c'est ça, la Belgique... un bonhomme ventru mais souriant, et qui ne se prend pas de haut... ben, je suis contente d'être belge."

# posted by Nocturnal Azure @ 12:29 PM

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18 juillet 2003


Stuffed animals are always right

Il a toujours les yeux à demi fermés: il est rêveur. Il a les cheveux en bataille: il est insouciant. Il a un museau en cuir: il est rebelle. C'est un faon. Il s'appelle Bambidou.
Son job, c'est de veiller sur moi et de me consoler quand je suis triste. Sa rémunération, c'est en bisous qu'elle se compte. Il s'acquitte de ses fonctions à merveille, je dois dire. Il y avait un temps où j'avais plusieurs employés à mon service, mais alors que leur quantité de travail diminuait de jour en jour, j'ai cru bon de les envoyer a la retraite. J'aurais certes pu les faire se recycler, de manière à pouvoir être utiles à d'autres entreprises, mais je crois que ce genre d'employés ne peut servir qu'un seul directeur dans leur existence. A présent, je n'ai gardé que les meilleurs éléments, à savoir Bambidou et ses meilleurs amis (d'un point de vue strictement morphologique, nul doute qu'un faon ne peut que s'entendre avec un zèbre et un agneau. On ne peut pas en dire autant des ours et des lapins).

Du temps où l'entreprise prospérait, les choses étaient organisées de façon claire et concise. On pouvait diviser les peluches en deux catégories: les animaux domestiques, qui faisaient partie d'une ferme dont on ne voyait jamais les humains, et les animaux sauvages, qui vivaient dans un sous-bois (pas une forêt, c'est trop mystique et ténébreux, une forêt, pas du tout commercial). Au point le plus eloigné du sous-bois, là où le sous-bois devenait le bois, voire aux limites de la forêt, vivait un Vieil Ours Blanc Sage. D'ailleurs, je n'ai pu me résoudre à envoyer ce doyen a la retraite avec les autres tant on sent son amour du travail bien fait. Cependant, c'est à la ferme que débutaient la plupart des problèmes, notamment à cause du groupe de chiens qui vivait là . Un vieux chien grognon avait pris sous son aile un petit bâtard au pelage emmêlé et ils se partagaient la niche. Ce dernier causait bien du souci à son "oncle" (c'est ainsi qu'il nommait le vieux chien) car il était tombé amoureux de la petite chienne des voisins, une capricieuse aux poils soyeux si longs qu'ils lui cachaient les yeux, si ce n'était pour le noeud rouge à son oreille. Son caractère venait d'ailleurs du fait que ma grand-mère avait répondu à mon caprice en l'engageant dans ma société. D'autre part, dans le sous-bois, c'était le groupe à Bambidou qui dominait. Il était composé de Bambidou, bien entendu, mais également de son ami Zébra le zèbre (j'ai toujours été très originale quand il s'agit de trouver des noms), d'un lapin râleur rose (nommé... Roset, je vous le donne dans le mille), d'une oiselette (répondant au doux nom de Poussinette) tombée du nid trop tôt, un peu stupide et dont les ailes minuscules ne lui permettait pas de voler, et enfin d'un têtard (!) innocent mais courageux. Non, car courageux, ils l'étaient tous. C'était eux qui règlaient les tensions, comme une sorte d'Agence Tous Risques locale.

Encore aujourd'hui, Bambidou me défend contre les orages menaçants, tel Nataku livrant combat a Gyuumao (j'adore les métaphores foireuses). Si cette nuit encore, j'ai pu dormir, c'est grâce a lui. Celui qui me dit qu'il n'y avait aucun risque d'orage se trompe: c'est PARCE QUE Bambidou l'a fait fuir que le danger a été écarté.

# posted by Nocturnal Azure @ 11:58 AM

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17 juillet 2003


Cherish the key that leads to sane insanity

Your color is... YELLOW: You are very perceptive and smart. You are clear and to the point and have a great sense of humor. You are always learning and searching for understanding.


You represent... INSANITY: You're quite a quirky little creature. Your emotions are varying. You may appear childish and innocent, but you have a tendency to freak out. You're incredibly random, but it's good to be unique. People know you're an odd one, but you certainly don't mind.

I'm not sure about the second part, though.... ^_^;



# posted by Nocturnal Azure @ 10:13 PM

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