The ice on which you nearly slipped outside (K's Choice)
Drôle de bruit que celui qui m'a reveillée ce matin. Comme si l'on râtissait le toit. A intervalles réguliers, une dégringolade de petits morceaux de... neige, ben oui. Tout blanc, le paysage. Tout bleu, le ciel. Tout léger, mon coeur.
Mon Inner Child n'a qu'un an, aussi veuillez m'excuser si mon euphorie atteint son comble quand je vois de la neige en soulevant le volet. Les cristaux qui scintillent, la blancheur qui ferait pâlir Dixan Mega Pearls, cette impression que la vie est ralentie, moins stressante, plus gaie tout d'un coup. Sans oublier le délicat massage de la matière à chaque pas. Le bruit des chaussures s'enfonçant dans la neige a quelque chose de relaxant, chaque marque de chaussure imprimée dans la couche immaculée de glace repose la tête comme les mains qui massent rougissent leur itinéraire.
Mais plus encore que la neige tombée, la neige tombante possède une grâce silencieuse qui me pousse à fixer la fenêtre des heures durant. Sous mes yeux, le paysage se métamorphose. Les flocons s'empilent doucement, se caressant les uns les autres. Ils transforment ce que l'on croyait connaître jusqu'alors. Et l'on voit le tableau routinier à travers un masque blanc de régénération, comme un vieux couple qui se redécouvre. La neige a-t-elle un je-ne-sais-quoi d'indécent?
# posted by
Nocturnal Azure @
11:30 AM
|