Everybody's waiting for springtime, well winter can be cozy too (K's Choice)
C'est le ventre rempli d'"Oblaten" que je vous écris. Les Oblaten sont des biscuits teutons: pain d'épice rond aux fruits secs entouré de sucre glace. J'ai goûté la fin d'année en allemand.
Et puis tant qu'on y est dans les nouvelles passionnantes: ça y est, j'ai ENFIN choppé la crève. C'est pas pour rien que je me balladais couverte de coton tandis que l'eau se solidifiait sous mes pas. Bon, j'aurais pu faire mieux, c'est pas la grippe, j'ai juste des étincelles dans la gorge au réveil et un bouchon dans le nez qui me fait respirer façon Dark Vador.
Et dans la série "La vie de Noct en 50 volumes", je persiste et signe: mon promoteur en forme de père Noël m'a fait un merveilleux cadeau. J'ai droit à 6 jours de plus pour finir mon mémoire. Ce qui signifie en pratique que je le rends le 24 décembre. Je sais pas si je dois rire (de dépit) ou pleurer (de désespoir), mais Merry Christmas en tout cas.
Suite au post de
mon gourou Skippy, et suite à la remise en question qui semble animer toute la blogosphère ces jours-ci, je ne peux pas m'empêcher de donner mon avis.
Cette page, à mes yeux, constitue l'expression de mon moi virtuel. Moi qui a toujours existé soit dit en passant, bien avant que je ne soupçonne l'existence d'un monde comme Ze Web. Le blog m'est donc utile, je pense, dans le sens où il extériorise une partie de moi que j'aurais tendance à oublier avec le temps. Pour prendre une métaphore webbienne, mes pensées, mes réflexions, mes idées, mes coups de coeur et mes coups de gueule seraient un peu comme les posts d'un forum: refoulés en bas de page au cours du temps. Si j'écris ici, c'est justement pour ne pas oublier. Quant au fait d'avoir des lecteurs (ou plutôt de connaître ses lecteurs), je crois qu'effectivement, cela peut faire taire la petite voix intérieure que j'appelle "le moi virtuel". Malgré tout, si je ne devais noircir ces pages uniquement pour mes beaux yeux, ce serait vite décidé: je n'écrirais plus rien. Le fait d'avoir un public me pousse à l'inspiration, me donne envie de travailler la forme aussi bien que le fond. On pourrait alors objecter que je n'écris plus pour moi, que je ne cherche qu'à livrer mes textes en pâture à des yeux affamés (quoique je doute que les gens soient affamés de mes textes), bref je ferais partie de la pire espèce humaine, je serais de ceux qui font passer le succès (arf... ) avant leurs désirs personnels, et Dieu sait si la polémique est d'actualité. Et bien moi, je dis non. Comme l'un de mes posts le laissait transparaître, chacun a ses brumes personnelles et les autres n'ont pas besoin d'aller s'y perdre. Par contre, il est des réflexions que j'aime partager et qui me passeraient par-dessus la tête s'il n'y avait "And She Said...". And she meant it.
# posted by
Nocturnal Azure @
11:04 AM
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