Mon cerveau ressemble à une masse de gélatine, j'ai même pas suffisamment de motivation pour fouiller dans mes paroles de chansons (limitées, je vous l'accorde) pour trouver un titre à ce post. Je porte mon encéphale comme une tunisienne porterait une jarre d'eau sur la tête: c'est lourd et faut pas faire de mouvements brusques. Je me traîne d'une pièce à l'autre et quand un meuble ou un mur fait obstacle à mon errance, je me retrouve à me demander "Mais qu'est-ce que je voulais faire encore...? Pourquoi je suis venue dans cette pièce?" Bon, quand c'est la cuisine, ça va, je fais facilement le lien cuisine -> bouffe. Quoique quand on voit le contenu du frigo, on se demande comment je peux encore parler de "bouffe". J'en suis quand même pas encore au stade ou j'achève le pot de moutarde ou le paquet de beurre à la petite cuillère. Par contre, dans cet état d'apathie absolue, où on fixe la première chose qui nous tombe sous les yeux (vitreux, les yeux), on en vient à remarquer des tas de petits détails super passionnants: "tiens, j'avais un point de beauté là?", "j'avais jamais remarqué la fissure dans le mur à cet endroit-là", "waouh l'icône de Nero, c'était une arène en feu!",...
Je vais rester là, en petit tas informe, jusqu'à ce que le monde s'arrête.
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Nocturnal Azure @
8:12 PM
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